Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/35

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nE 1~1ENa1 1v. » 2l luy aves faictes ; Testinie que ce sera 'pourgle —meilleur que je ne luy en parle qu’aprés le baptesme demon fils. Le dict Beringuen m’a apporté les mille livres que vous miavés envoyées..Je trouve fort bon ce que vous m’avés mande par"luy touchant mess" de Bellievre et de _ Sillery ; jj’avoisI pensé, pour leur tesmoigner comme le service qu’ils m'ont faict m’a esté etres agreable, de leur donner le premier evesché f ou abbaye Ide mon. Royaume qui viendroit à va_cquer et qui seroit de bon revenu. Mandésanoy si cela ne sera pas bien à propos, et vostre advis la-dessus,; ou ce que vous pensés que je leur 'doibve donner. Pour les manuI’actures ;, ne craignés pasque je gaste rien, faites seu- h lement ce que je vous—ay commandé ;- mais surtout souvenes—vous de j traicter avec m' de Gondy, car cela nfimporte, I comme vous Ile pouvés _bien juger. A Dieu. Ce xnivjâaoiist, à Crosne,. où je sejourne encore aujourdlliuy, ‘ I i I ' . I É HENRY. n I A a- . l_598.— 2 y_Aoû*r. —l'°.I ‘ a Capi + Afcb. nationales, section ailrninistr. séric` H, 1792, Begisties autlientiques dc l’liôtel - ‘ de ville de Paris, _, f’ol. 3 recto. A A NQS TRES ICHERS ET BIENAMEZ LESI PREVOST DÈS ll/IARCHANS ET ES- I CHEVlNS, IMANANb ET HABITANSDE NOSTRE BGNNE VlLLE PARIS. Trescchers (et bienjamez`, Oultre les grands meigites,-bonnes et louables qualitez qui 'ont esté recongneues 'en la personne de nostre I cher etbien ame cousin le cardinal de Florence, legat de Sa, Sainc- ` teté en ce Royaume pendantple sejour qu'il a faictpar deçà,, sà na- ' 'turelle inclination et singuliere aflection au bien et repos de cest Estat y a esté si -visibleÈ et manifeste, mesme en ceste derniere ne- gooiation de paix, qu’il aentreprise avec tant de soings etpeines, I sans y `espargner ny son vieil aage, ny les aultres incoinmoditez qu’il y a receues, qu’il luy en est deub une grande obligation, Inon seulement Ide nous, mais de tous nos subjects, se pouvant croire que Dieu`_a permis la pe_rl’ection de si bon œuvre d’autant plus volon-