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LETTRES MISSIVES
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' moyen dele faire parler clair, et l’obliger encore plus estroictement qu’il n’est. A quoy ma presence icy est si necessaire, comme pour re- sister aux ellorts et aux ruses du- dict duc, que, si je veux tirerhonneur et prolict de tout ce que jlay faict en ce pays, il faut-que je nfy arreste . 1 ec.ognoissan’t tous les jours davantage ceste necessite plus grande. De quoy je suis de tant plus marry que je scais qu’elle n’est ny receue telle _.qu’elle est de ceux qui en sont esloignez, ou qui consi- p derentcombien il importe a mon honneur et devoir que je sois ou vous `estes, pour recevoir la Royne ma femme et sa compagnie. Mais je m’attends., si Dieu me donne bonne isseue_ de ce desseing, de re- compenser tellement la laulte que je fais de n’estre par dela, que chacun en demeurera content. Cependant, je vous prie, mon Cousin, de m’aid.er à faire mesexcuses`; car je ne veux que vous defiendiés autrement ma cause ; desirant que le succés des aiiaires en face l’oHice, _ avecile bon devoir que j'y, contribueray à l’amender ; .l’ay receu vostre lettre du_xxv° du mois passé, escripte encore `à Beaucaire ; depuis laquelle je me promets que le dict s" chancelier vous aura joinct', pour aller ensemble à Marseille ; dont je suis attendant en bonne devotion de vos nouvelles, non sans inquietude du mauvais temps que _j’ay sceu que ma dicte femme a rencontré sur la mer ; laquelle me con- tinuera jusques-'a ce que Je sois certain de son arrivée en bonne i santé-. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte etdigne h garde. Escripta Chambery, le if jour de novembre 1600. i HENRY. T - p on NEUFVILLE. 1000. — 3 NOVEMBBE. . i . Imprimé. — Mémorial historique de la Noblesse, par M. A. J. Dovnaeisn, Paris, l83Q, in-8°, p. 97. \ — Entifournal de (Ain du 2 décembre 18/:2. - - [AU GllAND\PBlEUB DE’LUCINGE ’.] Mon Cousin, Esperant avoir bien tost raison de la place que vous ‘ Georges de Lucinge, chevalier de Morée, général des galères de la Religion Multe, grand prieur de Savoie, bailli de etcommandeur de Génevois,étaitle second