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LETTRES MISSIVES
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quelle ceulx qui le gardent sont obligez me le rendre le xvxf dece mois, s’ils ne sont secourus dlun'e_armée qui me contraigne de lever le siege ; à quoy jedonnerayssi bon ordre que ïespere, avec l’a_yde ` de Dieu, qu’il n’en arrivera faulte. Je sesjourneray encore demain icy pour cela, et en partiray jeudy pour vous aller voir. Cependant _i’ay esté bien ayse de scavoir, par vostre lettre du 1]**, la bonne santé de la — Hoyne ma femme etla vostre, desirant fort de vous revoir et vous entretenir de ce qui‘s’est passé' en ce voyage, comme _i'espere faire i i bien test. Cependant je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au campdevant le fort Saincte—Catherine, le v‘“° jour de decembre l600 ~ » r J . HENRY. . - . ne mwrviita. . 1600..] — 6 DÉCEMBRE. — I". " Orig. autographe. 5 Arch. des ailhires étrangères. Correspondance politique, Ms. Florence, vol. Il. ‘ Copie transmise par M. Mignot. ` . A LA ROYNE MA FEMME. i ' Ma femme, Par la grace de Dieu nous avons arresté la capitulation le dix-septiesme de ce mois. Ceidx de ce—l’ort sortiront. J’y laisse mon cousin le comte de Soissons et le mareschal de Biron avec mon armée. Je donne la journée de demain pour leur despartir mes comman- demens, et jeudy je partiray, et seray samedy auprés de vous. J’ay en deux accés de iievre, qui m’ont contrainct de prendre medecine anuict, je ne me trouve gueres bien encores ; vostre veue me guerira. Je finis, ' vous baisant cent mille fois. Ce vJ‘“° decembre.