Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/390

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DE HENRI IV.


i _j’ay en la vostre. J e vous prie doncques luy adjouster pareille i’oy_qu’a moy-mesme : priant.Dieu,‘ mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Ce vif decembre, devant le fort Saincte-Catherine. si HENRYÈ [ IGOO. ] — 7 DÉCEMBRE. — Ilm. Orig. Archives du Mont-Cassin, Ms. contenant la correspondance du cardinal Pierre Altlobran ‘ i dini, `n‘ 7. Copie transmise par M. Noël Desvergers. . i A MON COUSIN LE. CARDINAL ALDOBRANDIN. ' R/Ion Cousin, Comme les choses de la guerre sont pleines d’incer— titudes, me trouvant engagé icy à la teste de 1non ennemy, je ne puis aussy faire response certaine sur l’audience que vous m’avés demandée par vostre derniere lettre, de laquellea esté porteur 'le .s" Leon Strozzy ; ce que je vous prie de ne prendre en mauvaise part, car ce _ n’est` faulte `d’alI’ection devous contenter ; mais tant que jlauray l’es- perance d’arrester mon ennemy et de le combattre, je ne pourrois penser ny employer mon esprit à aultres aliaires. Cecy ne durera ` point, mon Cousin ; car il est tres dillicile que nous demeurions long- À temps l’un devant l’aultre, mesmement en ceste saison et en ce pays. Trois ou quatre jours de temps nous en feront sages. Le terme est brief, lequel je vous prie_de.donner au soing que je doibsavoir de ma reputation, vous promettant vous faire scavoir dans.iceluy le lieu et le jour où je vous verray ; de quoy je vous asseureray ce pendant que j’ay tres bonne -envie, et de tesmoigner ai Sa Saincteté et avons, en toute occasion, combien jedesire complaire à Sa Saincteté et fa- voriser vostre legation pour vostre consideration particuliere. Tenvoye la presente au dict s' de Strozzy, que j’ay Iaict demeurer à Conflans, car je ne seais encore quand j’y seray, et vous advertiray, par la voye du s' de Sillery, de ce que je deviendray et ou nous pourrons nous voir. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et — digne garde. Ce vif decembre, devant. le fort S‘° Catherine., . HENRY.