IDE HE'NRl IV. 377 année, et veux qu’il soit payé de son extraordinaire durant le temps I qu’il servira au dict Bourg. Je n’ay permis à Bouvens d’avoir autres rafraiscliissemens que ceulx qui sont portez par la lettre que j’ay es- cripte au s" de Villeroy. Mon cousin le duc de Biron se debvoit re- gler sur ce que j’avois escript au baronide Luz ; et d’autant que la commodité des dicts vivres importe à mon service,. _j’escris à mon dict ' cousin qu’il ne permette au _dict Bouvens de recevoir ci-aprés aucuns rafraischissemens, et qu’il s’asseure de sa femme, si ce n'est'qu’en luy baillant le dict rafraischissement, ils ne promettent et donnent i 'ostage de re11d1 e la place au mesme temps que le traicté doibt estre ratifié ; à quoy je luy mande de tenir la main et faire observer exac- tement sur ce ma volonté, comme je vous prie.faire de vostre part. J’ay aussy commandé au dict s' de Rosny d’envoyer promptement en Suisse les deux cens mil escuz pour donner quelque contentement ' à ceux du dict pays, attendant le surplus. Je prie Dieu, sur ce, qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript à Paris, le x° jour defebvrier 1601. D _ HENRY. _POTlEB. i i [1601.] — ll FÉVRIER. I r Imprimé. — OEcon0mics royales, édit. orig. t. [I, chap. 8. U i I [A- M. DE ROSNY.], Mon amy, Faictes payer au s' Zamet la somme de quarante—neuf - mil neuf cens dix livres,' que je luy doibs, laquelle il m’a prestée à plusieurs et diverses fois, _durant l’année derniere, et dont il m’a - rendu compte, et faictes employer la dicte partie au premier roole de comptant que vous ferés expedier, comme chose que je desire. Sur ce, Dieu vous ayt, mon amy, en sa saincte et digne garde. Ce xf feb- vrier. i ` — HENRY. ' LETTRES DE HENRI IV V.
