Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/412

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DE HENRI IV.


cest` allaire fournit assez de subject en Italie, ou ils se plaisent v0— lontiers à discourir des all’aires‘d’autruy, de dire qu’il se l’aict de grands * ire aratifs de uerre car ils resentent tousours our faict ce u’ils P ~ P J P . (I ensent ue se doibt faire ; mais ceux ui seco noissent mieux u’eux (I (I (I en faict de levées de gens de guerre et sçavent la despense qu’il faut faire etlestat de cesprovinces, jugent bien que les dictes levées ne s’y peuvent faire ny si grandes ny si souvent comme ils pensent ; et vois aussy par lettresque j’ay'd'Espagne, qu’ils y crient desjà à l’argent, et_que le comtede F uentés` demande provision de six mil- ' lions d’or pour Yentretenement des forces qu’il a levées. A quoy il semble u’ils so entmal re arez, n’a ans mesme rien ris n re— (I, Y P P Y P Y tenu de ce qui appartcnoit aux marchands, ` en la derniere flotte qui leur est arrivée des Indes, qui est une Forte conjecture qu’ils. ne s’attendent as d’avoir randes allaires ceste année. Il vaut toutesfois P g mieux que nous nous y preparions à faulte, que de faillir à nous y preparer. Je vous avois mande par ma derniere depesche que je vous avois faicte depuis deux jours, que _i’avois envoyé vers le regiment de mes ardes 'our le faire rebrousser à Bour . Mais le commissaire l’a re- P g trouvé prés d'Estampes ; de sorte que Payant si prés d’icy, je leur ay . permis de s’y venir reposer pour quelques peu de jours, pour estre _ lus rés d’en 1 e artir et s’ael1eminer diliôemment, si vous me mandés P P rs ’il en soit besoin a ant esté bien aise de scavoir ue les trou es u g’ y -• q fussent de retour en Provence, et que mon nepveu les eust deja logées ou il a pensé qu’elles pourroient mieux servir. J’approuveÃbien aussy _ce que vous luy avés mande, de ne permettre aucune traicte de bled en la province, aflin qu’elle n’en demeurast pas desgarnye. Je vous envoye la coppie de la lettre que _i’eus" hier de mon ambassadeur d’Angleterre, par laquelle vous verres l’accident qui y est advenu, _ dont je suis marry pour le regard du comte d’Essex, que _i’ay ton- jours aimé. Mais la cause en est si mauvaise qu’elle ne se peut excu- ser, comme je vois bien aussy qu'elle ne luy sera pas pardonnée. (Test ce que je vous puis dire pour ceste fois : priant Dieu, mon Cousin, i Ag.