que mes dicts subjects n’ayent doresnavant aucune occasion de se
plaindre de mes officiers, en la distribution de la justice, laquelle je
veux et entendsleur estre rendue egalement, et qu’ils jouissent plei-
nement et paisiblement du contenu en mes edicts et reglemens que e
leur ay octroyez ; estant mon intention, comme vous sçavés, de main—
tenir et conserver en toute equité indifferemment tous mes subjects,
qui vivent et se contiennent soubs mon oheissance et Yobservation de
mes commandemens. Autrement ; je seray contrainct de leur pourveoir
dlautres remedes, et en venir à des expediens que e suis content d’e-
i viter. Àussy ayant honoré les evesques de mon dict pays de l'estat de
conseillers en mon `conseil d’Estat et privé de Navarre, je trouveray
bon qu’ils soyent appellez en.vostre conseil lorsqu’il s’y traictera de
mes adaires, mesmement celuy de Lescar, qui a assez de commodité
d’y assister, faisant sa residence ordinaire à Pau, et lequel depuis vingt-
huit ans m’a servy en qualité de maistre des requestes. Je m’asseure
aussy qu’ils _m’y rendront et au public —l’afI’ection et lidelité qu’ils
doibvent dignes de leurs charges et qualitez : et ceste cy n’estant à
aultre lin, je prieray Dieu, Mons' de la Force, qu’il vous ayt en sa
saincte garde. Escript à Fontainebleau, le v° jour de juin 1601.
ti A j, nr. 1.0MÉ1~nn.
1601.-- 5 JUIN. — Ilm. 1 I
I Orig. — Arch. de M. de Mornay. \, J
Imprimé. — Mémoires de Duplessis-Momay, 182â, inî8°, t. IX, Ap. [;15. ~
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Mons‘” du Plessis, .I'ay respondu au cahier qui m’a esté presente
par l’evesque de Lescar, 'et accordé à quelques autres particuliers
ecclesiastiques de mon pays de Bearn quelques pensions, le tout par
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LETTRES MISSIVES
