Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/480

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DE HENRI IV.


[1601. - 23 1oûr.] -II1¤= =. Cop. —B. N. Fonds Béthune, Ms. 8957, fol. 1 recto ; et Suppl. fr. Ms. 1009-4. _ [AU CARDINAL DE FLORENCE.] . Mon Cousin, Je crains que vous rn’ayés oublyé, puisque je ne re- çois plus de vos lettres ; et toutesfois il me semble que vous me deb— . _vés plus aimer que jamais, car je prise plus vostre vertu et vostre amitié que prince qui soit en ce monde. Le s' de Bethune ; que fen- voye par delà pour me servir d’ambassadeur auprés de Sa Saincteté, vous confirmera mon dire, vous rendra compte de ma santé et de celle de la Roynema femme, et pareillement de l’estat de mes affaires ; _ vous priant de luy adjouster pareille foy. qu`à moy-mesme, et l’assister de vostre conseil et auctorité aux occasions qui se presenteront pour mes affaires ; car je luy ay commandé d’y avoir recours, me promet- tant que vous ne l'aurés desagreable, comme je ne Tauray de m’en revancher à vostre contentement : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. ' J HENRY. _ 1601. — 23 Aoûr. — IV". ` Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9070, fol. gi ; ['AU CONNÉTABLE.] i Mon Cousin, Il y a desjà quelque temps que je n’ay point eu de` vos lettres ; toutesfois fay sceu de mon cousin le s' de Ventadour, vostre beau-fils, que vous aviés assigné la tenue des estats au xx° de ce mois, qui me faict croire que vous voulés tenir promesse et ad— vancer Vacheminement de vostre retour de deçà, dont je seray fort aise. Tespere que vous trouverés nostre famille augmentée, et que Dieu aura exaucé les prieres de toute la France et nous donnera un dauphin. La mere en est, Dieu mercy, en tres bonne disposition, et n’a jusques icy ressenty aulcune incommodité de sa grossesse. Nous