_ ' SOMMAIRE HISTORIQUE. . L vu Les négociations pour le mariage du Roi avec Marie de Médicis, com- mencées dès 1592 par le cardinal de Gondi, mais que la faveur de Ga- brielle d'Estrées avait fait abandonner, sontireprises. Une correspondance à ce sujet s'engage, du consentement de S. M., entre Villeroy et le cavalier .Vinta, principal ministre du grand—duc de Toscane. Don Philippin, bâtard A . de Savoie, frère du duc régnant, est tué enuduel, le 2 juin, par Créqui, gendre de Lesdiguières. Par suite du peu de succès de l'entremise du Pape, . _ les négociations relatives admarquisat de, Saluces sont reprises entre les délégués du Roi et ceux du duc de Savoie, qui envoie successivement le comte d’Arconas, le baron des Alymes, le commandeur de Berton', et lait proposer ài Henri IV de venir le voir lui-même pour s’occuper ensemble de cette négociation sans aucun intermédiaire. A la mi-juillet, les états de Béarn envoient leurs remontrances sur —la vérification de l'édit de Nantes. `Mortidu chancelier de Chiverny, le 30 juillet. Il est remplacé par M. de Bellièvre, le 2 août.- Le 10, le prince de Joinville donne un coup d'épée au duc de Bellegarde, désarmé. Le 1 1 août, la terre de Verneuil est érigée - en marquisat pour M"° d'Entraguesà Mi de la Mothe-Fénelon, qui, ayant "aocepté, malgré son grand âge, les fonctions dhmbassadeur en Espagne, sur les honorables instances du Roi, était parti pour son ambassade, tombe malade à.Bordeaux et y meurt le 13 août. Au mois de septembre, 'le duc de Savoie annonce formellement son intention de venir e11 personne trou- [ ver le Roi. Le 2l1, le Pape nomme ses délégués pour instruire l'aiTaire de i la dissolution du mariage du Roi et de Marguerite. Le 1°’ octobre, Henri, pourobtenir M"° d’Entragues, signe à' son père une promesse par laquelle il s’engage- à l'épouser, si elle lui donne un fils avant un an. Le 9, le Parle- ment députe au Roi le procureur général de la Guesle pour lengager ài se marier à une"princesse digne de lui, dès qu'il aurait obtenu la dissolution de son mariage, fondée surila stérilité de Marguerite et sa parenté avec elle. Le chanoine Baccio—Joannini, secrétaire intime du grand—duc de Tos- ` cane, vient à Paris pour négocier les préliminaires du mariage de Marie de _ Médicis. Accommodement de la querelle entre le prince de Joinville et le grand écuyer, à la lin d'octobre. Les remontrances qu'adressent au Roi, le` 3 novembre, sur l`édit de Nantes, le —parlement de Bordeaux et celui de Toulouse, sont accueillies avec unegrande sévérité. ` Le mariage de Henri IV et de Marguerite est déclaré nul par les délé— gués du Pape_, le 17 décembre. Le duc de Savoie arrive le Ill à Fontaine-
