Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/503

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l178 LETTRES _MISSIVES nouvelles en ceste—cy, cela se reservant pour une aultre, ne se presen- tantaussy ri’en de pressé pour le present. Sur ce, je pri e Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le xxvif jour de septembre 1601. i . _ U HENRY. _ roncnr. r 1601.-- 2 7 sE1>'r1sMeas.— V“‘°. ' Cop. — Archives municipales de Briançon, Registre in-fol. ditile Livre du Roi. Transcription de M. Tanché-Prunelle, conseiller à la cour d’appel de Grenoble. Envoi de M. Pierrangcly. [A M. DES DIGUTEBES.] Mons' des Diguieres, Combien que j'ay resolu de vous depescher le-s' president de S*-Jullien, toutesfois pendant qu’il est allé faire un tour à Paris, il a pleu à Dieu nous donner au_jourd’huy` un daulphin. _ Je n’ay pas voulu dilierer à son partement de vous en dire la nou- velle, que je sçais qui vous sera si agreable, que je la vous ay voulu envoyer expres par les" d'Espinay, l’_un de mes gentilshommes ser- vans, comme à celuy de mes bons serviteurs qui a autant part à toutes mes bonnes adventures ; entre lesquelles celle—cy peut bien estre des premieres et plus importantes au repos de cet Estat. Je -le mande aussy à ma court de parlement de Daulpbiné et aux depputez des es- tats du dict pays, comme à ceulx auxquels ceste bonne nouvelle doibt estre plus agreable, comme y ayant particulierement interest et ad- vantage'. Je vous prie donner ordre de la communiquer, aux aultres villes, à mes bons serviteurs de la province, aflin que Dieu en soit loué et remercie de tout, a quoyl vous pourveoirés, aussy à ce que les graces publiques en soyent faictes partout ; dont je m’asseure que vous aurés assez de soing, ` sans qu’il soit besoing le vous recommander davantage. Je ne mesleray poinct icy d’autres aliaires avec ceste—cy, qui merite bien d’avoir ceste depesche particuliere et toute entiere. _ Je la finiray donc pour prier Dieu,, lVlons' des Diguieres, vous avoir