Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/521

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(196 LETTRES ‘M1SS1VES A 4 [ [1601. ] — 15 OCTOBRE.- Vlmè. ' _ I Qrig. autographe. B. N. Fonds Béthune, Ms. 9128, Fol. 25. . U i i[A LA MARQUISE DE VERNEUIL.] ` Mon cher cœur, J’ay prins aujourdhuy un cerf avec plaisir. .l’ay receu deux lettres de vous par.-ces combattans. S’ils vous avoient donne à entendre la verité, vous ne m’esc1 iriés en leur faveur, car il y va tro de mon honneur, et vous mlaimés mieux u’eux. Ne vous embar- P C1 ques au jubile 1; je vous ; voirray demain au soir, s’il plaît,à Dieu, et vouscheriray comme ce que_ j’aime le plus au monde ; je dis mille fois plus que moy-mesmes. Croyés le, mon cher Menon, _que je baise un million de lois. Ce xv° octobre. A l J. " i 1601. —— 16 oc1 o1111E.—I'°., Cop ;. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8980, fol. 27 recto ; et Suppl. franç. Ills 1009-ii. - [AU PAPE.] i Tres Sainct Pere, Tous ceulx qui nous sont envoyez de la part de Vostre Saincteté sont tousjours les tres bien venus. Mais quand ils sont _ choisys ala marque de la vertu et accompagnez des bonnes qualitez ‘ dignes de leurprofession et de la bonnegrace de Vostre Saincteté, comme elle nous mande- q’u‘est, l’evesque de Camerin, q_u"elle'a en- voye son nunce pres de nous, nous ne pouvons que nous ne les che- rissions davantage, ainsy que nous ferons le dict evesque de Camerin, qui nous a rendu le bref de Vostre Saincteté, du xxv° may, par lequel ayant recogneu la continuation de la bienveillance de Vostre dicte Sai11c— teté, e nous avons assez es rouvée ar ellect, nous nlavons voulu . P P , ` 1 7 i i ' tardei plus longuement a len reme1 c1er et par ce renouvellement î de nunciature luy renouveller aussy les vœux de nostre singuliere al`- fection et observance à l’endroict de Vostre dicte Sairicteté et du ` 1 Sur la dévotion du jubile en 1601, au lieu de 1600} voyez ci—ap1 ès la lettre du 29 décembre. _