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DE HENRI IV.

quoy nous vous prions le croire comme nous—mesmes, et, s’il reste encore quelques dillicultez la resouldre pour le faict du dict renouvel- lement, y apporter la facilité que nous attendons de vostre allection- née inclination au bien et advantag_e de nos aflaires. Quoy faisant, vous nous donnerés occasion de le recognoistre en toutes celles qui se presenteront de vous tesmoigner nostre bienveillance, ainsyque vous entendrés de nostre dict cousin, sur lequel nous remettant, nous prions Dieu, Tres chers et grands amys, alliez et confederez, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xvfjour de decembre l60l . ' ' — ' HENRY. . i nm usurvxrtn. ' ‘ 1601.] — lô 1>1âcE1s1B11E. - II‘““., i ' Imprimé. — Mémoires de nxcssire Philippes de Momay, t.' III, p. 27. _ _ V IA M. DU PLESSIS.] ‘ Mons" du Plessis, .I’ ay esté bien aise d’entendre ce que vousnfavés _ mande par Hesperien, qui vous rendra ceste-cy, et depuis ce, que vous aves faict un voyage où vous avés esté pour mon service, et l’esperance que vous me donnés que dans Fannée prochaine il y aura quatre fontes qui commenceront à travailler dans les montagnes Py- . renées, et que celles-là donneront commencement à d’aultres.` Je recevray à un grand contentement de sçavoir que vous v_ous employés à cest œuvre, ou il y va de mon'service, lequel je veux croire que vous allectionnerés comme autresfois je l'ay recogneu : et ceste-cy n’estant à aultre lin, je prieray Dieu qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Ce xv_]° decembre, à Paris. - HENRY. ' Cette lettre était de la main du Roi.