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LETTRES MISSIVES

prie Dieu, lVIons’ de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xxv1_]° jour de decembre i6o 1.. , ' HENRY. ' [I601.] —— 27 1>Éc1a :ii1Br.n.—II"‘°. Cop. —B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-4. (D’apres Pautoèraphe qui était dans le cabinet du duc de ~ Sully.) ‘ — .i [A IM. ROSNY.] _ ` Monamy, J’ay esté‘ bien aise d’entendre de vos nouvelles par le Plessis, que vous nfavés despesché expres, et l’eusse este davantage s’il nfeust asseuré que vous estiés du tout guery ; mais jde l’occasion` - de son voyage, n’enay esté aussy estonne que rien plus : Vous isçavés ce que je vous ay dict moy>mesme, et escript plusieurs fois : qui est ` que-si onme disoit quelque chosede vous, avant que de le voir, je vous en advertirois. Puis donc que cela n’a pointesté, je ne sçay pour- quoy vousavés cru à de faux rapports que lion vous peut avoir laicts ; . qui vous priede me nommerceulx qui vous ont escript ou vous l’ont' dict, que vous estiés nommé parmy ces discours. Vous vous debviés souvenir qu’aussy tost que j’eus nouvelle que au Limosin on parloir q de remuement, je vous depescliay le s" de S‘-Aubin Monglatl, pour sçavoir ce—que vous en sçauriés, et depuis s1u celuy que vous me depeschastes, je vous fis entendre tout ce que je sçavois de cest al`- faire. Vives donc l’esprit en repos de ce coste—là et avec ceste creance que ; si l’on me dict quelque chose de—vous,, je le vous escriray et n’en croiray que ce’que je doibs d’un‘ lidel et aH’ectionné`serviteur. Je parsdans deux jours, pour m’en aller à Fontainebleau faire le jour. de l’an, ou aprés avoir sesjourne quelques jours, j’en partiray pour commencer mon voyage de Blois et celuy de Poictiers, où je me pro- mects que vous me viendrés trouver, et admenerés mes petits cou- "Louis de Harley, seigneur de _S‘ Au- i Morainvillier, était l’rère puîné de M. de bin, gouverneur de’S‘-Maixent, second [ils Sancy ct beaulrère de madame de Mont- de Robert de Harlay et de Jacqueline de glat. `