,39 » vous ayt, `Tres chers let bien amez, en sa- saincte garde. Escript à Raris, l’e xxv_]° jour de janvier 1(io'2. 1 - HENRY. . ' poura. q 1602. —#— 27 Jmvmn. Ã " ` Orîg. À- Archives de Berne. Copie transmise par M. 1’an ibassadeur de France en Suisse. A NOS TRES CHERS ET GRANDS- AMYS, ALLIÉS ET CONFEDEREZ, LES ` ADVOYERS, CONSEILS ET COMMUNAULTEZ DE LA VILLE-DE BERNE. A Tres chers, et grands amys, alliez et confederez, Nous avons receu vos lettres du v1_]° de ce mois, pour response auinquelles nous vous dirons que veritablement. nous n'avions donné aulcune charge au s" de Sillery, conseiller en nostre conseil d’Estat, l’envoyant par delà, de traicter durenouviellement de nostre alliance, de vous declarer nostre intention et` vousklonner resolution sur llinstance que vous lui avés faicte seulement ces jours derniers touchant le bailliage de Gex ; car nous ne nous attendions pas que cela deust advenir ; les choses estant passées comme vous scavés qu’elles ont faict depuis le traicté qui fut faict avec vous par le Roy nostre tres honoré seigneur et frere, Pan 1589, jusqu’à la cession qui nous a esté faicte du dictbailliage par le duc de Savoye, pour eschange de nostre marquisat de Saluces, par le traicté duquel il a esté expressement convenu que les choses cedées seront et demeureront unies et incorporées _à la Couronne de France, et seront reputées domaine et patrimoine d’icelle et n’en pourront estre separées par occasion que—ce soit, ains tiendront lieu et pareille nature que le dict marquisat. Ce que nous vous prions mettre en consideration, avec les aultres raisons qui vous seront re- _ presentées par nostre tres cher cousin le duc de Biron et les s"' de ' i Sillery et de Vic,’nos ambassadeurs, et vous asseurés qu'en toutes les occasions qui se presenteront, nous aurons aplaisir de vous grau- ~_ lier et tesmoigner les efl’ects de nostre bienveillance et particuliere- ment recognoistre l’assistance que ce Royaume a receue de vous, au . 68.
