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DE HENRI IV.

rerois. Par tant, je vous prie, mon frere, suivant ce que je vous ay desjà mande, faire mettre et consigner le dict Jusseaulme es mains de Jehanblamant, huissier de mes comptes, que j’ay envoyé expres par delà, et surtout faire bailler au dict Flamant si bonne escorte, depuis vostre villede Turin jusques à.Exilles, où _j’ay commandé que le dict Jusseaulme soit receu et garde, qu’il ne mesadvienne de luy par les chemins ; car mon service en recevroit un tres grand prejudice, et c’est chose que j’ay à cœur plus que. je ne, vous seau- rois dire ;- vous voulant bien encores remercier par ceste lettre, oultre ce ique je vous en ay. escript par mes precedentes, de ce que vous avés trouvé bon que le dict Jusseaulme ayt esté arresté es pays de vostre obeîssance, Vous aves en cela faict chose digne de vostre af- fection en mon endroict, et dont je desire qu’il se presente occasion `de me revancher. Vous parferés liœuvre en me l’envoyant seurement jusques à la frontiere, affin que je le puisse faire amener par—deçà pour sçavoir de luy ce qu’il a faict de mes finances, qu’il a emportées, et le faire chastier pour servir d’exemple à ses semblables ; et je vous sçauray le bon gré que merite le plaisir que vous m’aurés faict, et le recognoistray en aultre occasion : priant Dieu, mon frere, qu’il vous ayt en sa sai11cte et digne garde. Escript de Paris, le x1_]c jour de feb.-- vrier1602. ' _, Vostre bien bon frere, ` U i HENRY. I6'02. — 18 riâviuaa. - i Imprimé. — Memoires ag Nevers, t. Il, p. 857, _ i [AU MABÉCHÃL DE BIBON.] ` Mon Cousin, Ceste-cy n’est que pour accompagner l’advis y joint, qui m’a esté envoyé de bonne part et de personnes qui sont ordi- nairementbien adverties ; celuy-cy n’est à negliger. Vous adviserés comme le s' de Boesse doibt se conduire en ceste occasion ; il en prendra instruction de vous,. selon le_ commandement que je luy fais,