Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/60

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LETTRES MISSIVES


entendre ce qui est de ma volonté touchant les frais des nopces de ma , sœur. Si je ne-vous en ay escript, ce n’a este que je l'aye oublye ; mais je ne vous en veux parler, pour resouldre cela avec vous, et ce sera la pre- P miere fois que vous me viendres trouver. Je suis tres aise de ce que l.'edict de la creation d’un siege presidial a`-Lectoure soit depesche, comme que yous donneresordre ri ce qu’il ne manque aucune chose pour le voyage de- m' de Sillery 'à Rome et son sejour. Pour le s' de Pilles, jlattends qu’il me vienne treuver icy pour le faire consentir a V ce que vous me mandes, ce que _j’espere ; de quoy je vous donneray advis aussy tost. Vous aves bien faict d’avoir escript à m' de Brage- longne ce que vous me mandes. Pour les quatre personnages de qualite que vous voules envoyer avec les commissions pour prendre la source À des rivieres, pour establir les ordres et reglemens necessaires pour les impositions,—je vous en laisse à vous seul le choix ; advises—y donc bien, et si vous voyes que ceulx de mon conseil en voulussent nommer quelques—uns qui ne vous fussent agreables, vous m’en advertiries aflin dly interposer mon auctorite, car je nlen ay aulcuns d’affectez , pour ce lregard._Souvenes-vous que parmy ces riviercs=là vous aves ' oublie la Charente, et qu’il faut bien prendre garde où l’on establira le bureau de la recepte des impositions ; car les grandes villes sly oppo- seront, et aux fortes les gouverneurs s’en voudront faire croire, sy que nous nlcn tirerons le profit que nous_ esperons. Vous m’aves faict plaisir de faire deslivrer les trois mil escuz pour mes bastimens, comme d’avoir donne ordre de satisfaire à la garnisonde Romans ` pour le s* de Saint-Feriol. Pour l’estat de mon procureur à Fontenay`, ‘ je vous en ay escript `ce matin ma volonte, que je veux estre suivye, l et comme je vous priois- de me venir trouver en poste mardy ou mer- credy de la semaine prochaine. Mais si les affaires touchant mes ga- _ belles ou autres vous en empeschent ; ce voyage au jour que vous adviseres. Je serois bien `aise que 1n‘”'d’lncarville vinst P aussy et amenast avec luylèçhastillon, qui nfapporteroit les plans de toutes mes villes de frontiere, pour voir ou je serois d’advis que l’on fist travailler, si vous et le dict s' dllncarville aves pourveu aux A