ment viennede moy. Le dict Picotté est accompagné d’an autre i mien sub-
ject, de Marseille, nommé David, qui trempe aussy en ces menées, lequel J
il faut observer comme l’aatre.,
Mettés peine de sçavoir au vray quelles sont les levées de gens de
guerre qu’ils font à Naples, quand elles seront prestes à partir, quelle
route elles prendront, et à `quoy on’estime qu'elles sont destinées,
aliin de m’en donner advis. Je vous envoye la lettre que vous demande
Cristoforo Salo, me promettant que vous en userés avec la discretion
qu’il convient. Vous aves eu raison de croire que les advis qui ont
courupar-delà, quej’ay envoyé des troupes d’inf’anterie et cavallerie vers
la frontiere "de Navarre, sont faulx, puisque e nevous en ay rien faict
sçavoir ; car sans doubte je vous en eusse adverty, si je l’eusse faict.
Mais je n'y ay pas pensé. Jlay seulementenvoyé, comme je vous ay
escript, en la Coste de Provence-, dix ou douze compagnies de mes
regimens pour aider à garder mes places, qui y sont en assez mauvais
estat. Je pars demain d’icy pour nfacheminer à Blois et en Poictou,
suivant ma premiere deliberation : priant Dieu, Mons” de Fresnes,
qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript a Fontainebleau,
le xv° jour d’avril 1602. '
' HENRY.
i i' ne zvnurvitts.
` si .
', 4 [US02.] —— 16iAv1?.1L. . U
J i Orig. autographe. — Fonds- Béthune, Ms. QI30, fol. 20. 'i `
y Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-4. À '
- — A MADAME DE MONTGLA1`. . J
Madame de Montglat, Vous ne m’eussiés sceu mander une plus agreable `nouvelle, aprés Yasseurance de la continuation de la santé de mon fils, quelcelle que vous m’avés mandee par.Guerin, qu’il a desjà 1me dent. Je vous prie de continuer dlen avoir soin ;. comme je m’en repose sur vous, et m’en mander souvent des nouvelles, mesmement à ceste heure, que je commenceray a m'esloigner, car je pars demain
