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LETTRES MISSIVES


` heureux, qu’il sera memorable à la posterité, a faict desirer à mon nepveu le duc de Nevers de passer en vostre royaume, pour vous baiser les mains, et par la cognoissance de vos rares vertus, se rendre digne de servir à la republicque chrestienne. Et parce que, pom la parfaicte amitié que je vous porte, je ne puis recevoir qu’à singulier plaisir que ceulx de la qualité de mon dict nepveu, et qui ont cest hon- neur de nfappartenir, vous offrent leur service, j’ay eu sa deliberation tres agreable, et l’ay voulu accompagner de ceste lettre, pour , ._ luy donner accés à vous faire la reverence, et vous recommander les vœux de mon ancienne affection : sur quoy je vous prie le croire, et Uieu vous avoir, Nladame ma bonne sœur, en sa tres saincte et digne garde. ‘

’ - . i Vostre bon frere et serviteur,

_ ., n HENRY.

‘ 1602. — 6 MM. v

Cop. 4- Biblioth. de M. Monmerqué, Ms.`intitulé Lettres à Fambassadeur du Levant. 4 i i [A M. DE BBEVES.] i ` Mons’ de Breves, L’on,1na faict si souvent des plaintes des mau- vais deportemens du vice-roy d’Alger et des dommages qu’il souffre que l’on face à mes subjects tralicquant en la coste du dict royaume, que j’ay esté meu d’en faire une bien expresse depesche au Grand Seigneur, de laquelle je vous envoye la copie., allin que, suivant icelle, vous vous employés par tous les moyens qu’il vous serapos- sible â en tirer et faire faire punition de ceux qui sont auteurs et coupables de ces desordres. Car il importe grandement à mon service et à la seureté de mes` subjects! qui y trafiquent de reprimer l’audace et insolence de ces gensèlà. Et m’asseurant que [1 vous vous y em- ployerés convenablement, je ne vous en escriray] davantage que pour vous dire que e le tiendray à service tres agreable, et que vous ‘ Le copiste a passé là tout un membre de phrase, que le sens permet de suppléer BSSCZ li€\Cll€U’lCnt, ’ i i