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DE HENRI IV.


par desespoir ; de quoy les Capucins de Paris m’ont adverty, et qu’ils ne l’ont voulu recevoir, et plus, qu’ils craignoient que ceulx de Meu- _ don le receussent. C’est pourquoyil me semble que vous leur debvés mander de vous venir trouver, et lem faire entendre qu’il nlest pas a propos qu’ils le reçoivent, de peur d’inconvenient. M' de la Fin est icy. Je ne l’ay veu ; ce sera pour ce soir, et demain je le vous envoyeray. lay bien parlé au vidasme de Chartres, son n_epveu‘, qui est venu avec luy. Bon soir, _Mons' le chancellier. Ce jeudy xxv1j° juin, à Fontaine- bleau, à sept heures du soir. —, _ HENRY. . [1602.] — 28 wm. ‘ Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, lettre 12.iCopie transmise ` par M. Allier. ., . A MONS“ DE BELLIEVBE. i cusivcntrina nr : ramer ;. _ Monsïle chancellier, le vous ay faict entendre ma volonté sur Ia jussion que le s' de Vitry- vous a présentée : qui est qu’elle soit scellée ; d’autant que je veulx que mon edict des quatre maistrises, à cause de la naissance de mon fils le Dauphin, ayt lieu, et que Yexecution s’en ensuive comme de tout temps il s’est practiqué en la naissance des dan hins de Franceï Sur ce, Dieu vous a, Mons' le chancellier, P . en sa saincte et digne garde. Ce XXVII]': juin, a Fontainebleau. , HENRY. ’ Le vidame de Chartres était fils de maréchal de Biron, dont il avait été l’ins- _ Yancien ambassadeur, M. de Beauvoir, . tigateur, le complice et l’agent principal, ` frère de M. de la Fin. Ce dernier` décou- et qu'il trahit en obtenant sa propre grâce vrit à Henri IV toute la conspiration du pour prix de cette importante révélation. . • . . A ' Du Tillet ne fait mention de cet usage pas. fils du roi régnant. Voyez ci-dessus, que pour les filles aînées de France et t. I, p. 670,11ote 2. I pour les héritiers présomptifs qui ne sont ` wrrnns un unuax xv. —v. I 79