— ' HENRI IV. ï ôl19 nous desirons luy rendre en toutes choses nos actions agreables, ainsy que nous avons dict au dict s" Ponassinslry, lequel, pour ses bonnes et louables qualitez, nous avons veu bien volontiers, comme nous avons accoustumé de faire et ferons tousjours ceulx qui nous seront envoyez de la part de Vostre Beatitude, à laquelle nous nous recognoissons A redevables de tant de graces et benedictions, que nous ne luy seau- rions rendre assez de tesmoignage de nostre gratitude a Yendroict de ses ministres, ne le pouvait faire- en la personne de’Vostre Saincteté,, à laquelle ayant voué tme singuliere observance, nostre plus grand contentement sera de luy en tesmoigner les effects, et d’estre tousjours . tenu d'Elle pour le premier et plus affectionne fils de l’Eglise, ainsy que nous avons commandé au s' de Bethune de luy faire plus am- plement entendre 1. . . ' . ' ‘ i _ I I I . HENRY. .. IGC?. — Il A`0ûT.—I’°.( ' _ Orig. — Arch. de M.' de Couhé-Lusignan. Copie transmise par la Société ides Antiquaires . ` de i’Ouest. `., i A MONS" DE FRESNES, . 1 cousmmma mv Mon comm, vmsmr, nir nom AnnissAnnun'A_vnuxsn. `Mons' de Fresnes, Vousavés esté adverty parimes dernieres, es- criptes le premier de ce mois, de ce qui s’estoit passé à l'execut*ion de l'arrest de mort donné par mon Parlement contreile mareschal de Biron. Depuis, ` 'toutes choses ont demeuré coies et paisibles, les uns attendant avec desir et les autres avec crainte la verification et la punition des complices, en quoy Dieu me fera la igrace, s’il luy plaist, de me guider par le droict chemin de la justice ordinaire, ainsy que jay 'faict envers le dict de Biron, sans m’en fourvoyer aulcunement. J’ay sceu, parvotre lettre du xvi1°'d’e juillet ; que j’ay receue le pre- mier du present`, comme ces Seigneurs ont pris ce que vous leur aviés ' La salutation imanque ; mais la date du g août 1602 est donnée par les copies des (ISUX IHHDUSCPIIS. I [ i LETTRES DE HENRI IV. —V. 82
