Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/688

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DE HENRI IV.


cognoissiés que ce n’est sans subject, soyésay mardy. Par mesme moyen je vous diray moy-mesme mon intention sur les aultres poincts de vos lettres et plusieu1 s.aultres choses qui se presentent pour mon service : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en saincte garde. Escript à _' Monceaux, le dernier jourdaoust 160 2'.' ‘ ` t A HENRY. ` . ‘ `- un mam=vn.x.xs. . - i I 1602..-4- 3 sn1>rEMBan., . V Cop. -Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à Fanzbassadcur du Levant. . ._ (A M. DE Bnnvesj Wi t î L Mons. de Breves—, Depuis .mes dernieres lettres, que je vous ay escriptes le Xlc du mois d’aoust, faisant response aux vostres du 1x° juin, jay receu celles du XX1l1° du moisde juin et du vn° de juillet, avec le translat à doublé de celles du. Sigal de_ ce Seigneur :' la "premiere adressante à moy et les autres au dict.Sigal et— aux vice-roys d'Algier et de Tunis ; et, s’il est vray, comme j'en suis adverty, que le roy d’Es- pagne envoye son armée en Barbarye contre ce Seigneur, les dicts vice-roys auront bien afaire dautres choses que d’aller rendricompte . à sa Porte de leurs actions et volleries. C’est ~pourquoy_j’at1;ends peu d’eH’ect`—des dictsïcommandemens, principalement pour ceste année, ~ et ne sçay si ce Seigneur conservera le dict pays et pourra doresna- vanten 'disposer commeont faict jusques à present ses predecesseurs et luy. Le dict roy d’Espague doibt estre assisté et favorisé, en ceste execution, des Mores du pays, lesquels, maltraictez des Turcs, ont i appellé le dict roy à leur secours,. et ont esté seuls cause qu’il s’est embarqué en la dicte entreprise, laquelle reussissam, achevera- de mettre par terre la reputation de ce Seigneur et de son empire. ll est tellement ebranlé par les advantages qu’il a laissé gagner aux rebelles d’Asie et le peu _d’e ll’ect qu’il a faict en Hongrie avec lé mauvais ordre que luy et ses ministres donnent à ses affaires, qu’il es't-impossible qu’il ne luy arrive quelque grand etirreparable accident, s’il .ne