Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/690

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DE HENRI lv. . 665 . Je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Monceaux, le 1lJ’jOl1I` de septembre 1692. _ ' l -l'lENllY. ,, . 1602. — li snrrnivinnn. ` Orig. autographe. -- Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 886, lettre 65. Copie transmise i par M. Allier. A MONS“ DE BELLIEVBE i _ cnaucsimuan on rames. i ' Mons' le chancellier, _Le s' de Vitry, qui vous rendra ceste-cy de ma part, eust luy-mesmes esté le porteur de la derniere que je vous _ ayescripte en sa faveur, si jeluy eusse voulu donner congé. Mainte- nant donc je le luy ay accordé, à la charge de me revenir trouver de- ' main, et vous ay bien voulu faire ce mot, pour vous en advertir et vous prier de le depescher incontinent, car c'est chose que je desire, ne pouvant songer pourquoy vous ayés jusques icy difieré à faire ce qui est de ma volonté en cela 1. Depeschés-le donc incontinent, à ce 1 Comme on l’a vu cidessus (lettres du viendrés devers iceluy Seigneur, et luy re- 28 juin et du 2 juillet), il s’agissait de la monstrerés tous les points par lesquels la création de quatre maîtrises dans les villes dicte lettre n'est raisonnable : et aprés que ` où existait cette institution. M. de Bellièvre aura entendu les dicts points. s’il vous com- désapprouvait apparemment soit l'appli—_ mande la sceller, la scellêés, car lors le cation actuelle de cette mesure, soit l'em- peche en sera sur le dict Seigneur et non ploi de la finance qui en proviendrait. Or sur vous. u (Serment prêté le 7 janvier les chanceliers étaient tenus, par le ser- 1515 entre les mains de François I" par le p ment _qu’ils prêtaient à leur entrée en chancelier du Prat.) Nous voyons qu’en charge, de n°0béir aux ordres qui leur pa- certains cas le chancelier de Bellièvre ne raîtraieut blâmables, qu’après des com- regardait pas- un double commandement mandements réitérés. Il était dit en propres comme une garantie suflisante de sa res- termes dans ce serment : « Quand on ponsabilité. Pour les faveurs où il trouvait vous apportera à sceller quelque lettre, quelque chose d'abusif ou dexorbitant, signée par le commandemenïdu Roy, si unelettre autographelui semblait toujours elle 11'est de justice et raison, ne la scelle- indispensable. Tant qu'il ne l’avait pas re- rés point, encore que le dict Seigneur le gue, de manière à la conserver pour sa dé- commande par une ou deux fois, mais cl1arge, ill’aisaitla sourdeoreille à tous les termes ns nenni iv.-v. 8h