Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/73

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' DE `HENBI IV. i 55 [ 1598. l-- 16 OCTOBRE. — Il".,, ` U i' Orig. autographe. -- B. N. Fonds Béthune, Ms.9077, Fol. /4. ‘ '_'- A MON COMPEBE LE CONNESTABLE DE FRANCE. . i Mon compere, Pay esté tres—aise de voir le s' de Sainct—Geniés de ‘ vostre part, tant pour ce qu’il m’a apporte de vos lettres et dict de vos nouvelles, que pour ce qu’il vous dira des miennes, Je commence — à me bien porter, Dieu mercy, la lievre'm’ayant quitté de hier ma- tin seulement, mais elle mia laissési foible et avec un tel degoustement, (IUC j€_ HC ITITCH P’LllS €1'lCOI`€ l`ÉlVOlI‘, et la Illllll PElSSéCj€ l’ay CHG 3.VOO `[HHÈ d’inquietude, que je n’ay peu fermer l°œil. Tenés—vous prest pour me i V€I]l1‘ lÃI‘OUV€l` (Ãl8.l]S lLI’OlS jOllI’S, (DIG jiCDV€I’I`8.y Frontenac OU. qllûlqüü aultre. des miens pour vous querir ; mais avec deux ou trois gentils- ’ hommes en plus, aflin que vous me puissiës resjouir et moy vous. Si vous voulésamener vos chiens pour chevreuil, il y' aicy auprés un ‘ plusvbeau courre du monde. Croyés que la maistresse de ceansl vous ' Clest probablement àloccasion de sieur vostre fils en aviés ressenti ; ce qu’il cette maladie du Roi, que Gabrielle d'Es- . a creu bien facilement`, ayant tout subject trees, se trouvant alors près de lui, écrivit d’estre'asseuré del’entiere affection de l’un à la duchesse de Nevers la lettre suivante, et de lautre, que je vous puis bien asseu- dont Voriginal autographe nous est par— rer, Madame, sans Batterie ni rougir, per- venu : . sonne de vos qualitez n'estre] en son « Madame, i Royaume de qui ait pareille satisfaction. « Nous avons este ces jours passez dans Il sera bien aise que monsieur vostre fils, ' une extreme peine de la maladie du Roy, aprés sa diette, le vienne trouver, et qu’il non tant pour y voir, Dieu _mercy, nul pe- soit auprés de luy le plus souvent que sa ri], que parce que eeulx qui comme moy `sante et ses allaires le luy pourront per- ne desirent salut qu'en sa vie, ne lui spam mettre.Quant à moy, Madame, je vous jure roient voir nulle incommodité, que l’ap-- que je ne desire rien avec pareille passion prehension qu’elle augmente ne leur face que depouvoir tesmoigner l’extreme alloc- souhaiter la fin de la leur. Nous sommes, tion que j’ay a vostre tres humble service, ` Dieu mercy, hors de ces inquietudes, ayant par laquelle j’ay esté conviée d`0ser vous depuis cinq ou six jours recouvert sonen- parler avec peut-estre trop de franchise, tiere sante. Je n’ay point manqué à luy en ce que 'je croyois y estre important. . . representer le deplaisir que vous et mon- Mais je vous supplie, Madame, croyés