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' [1602.] — 27 Novnmnius. —II“‘°. ` Cop, -- Suppl. f’r. Ms. 1009-li. (D'àprès fautographe qui était dans les papiers du duc de Sully.) [AM. DE HOENY.] . Mon 3.11])*, `J e vous depesche ce courrier exprès pour vous prier, in- continent qu’il sera arrivé prés de vous, que vous preniés la poste avec ` peu de vos gens, pour me venir trouver icy, pour choses tres impor- tantes ànostre service, que je ne vous puisescrire, et que moy-mesme . vous veux dire, et sur cela prendre vostre advis, aflîn que vous m’y servies, comme je me le promets de vostre affection. Vous lairrés là vostretrain, et vous prendrés avec le s" de Boissise quelque pretexte ‘ sur les affaires qui se passent par delà pour mon service, pour venir un tour par deçà, afhn que cela serve d’excuse et que personne ne puisse prendre ombrage de vostre voyage, duquel vous ne parlerés _ qu’au dict S" de Boissise. Au demeurant, par les effects vous cognois- trés 15 verité de mes paroles et de mes promesses, et sçaurés qu’il ai esté pris en Beam un porteur de lettre en Espaigne, qui parle et i charge bien le s"_ de D. ...... A Dieu, mon amy. A midy, xxvi_]° no- vembre, à Fontainebleau. U ` V . l HENRY. 1602. — 1°’ niâcnnnmt. ‘ orig. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 8891, foi. 51.. A MESS“ VYABT ET_DE BOISSISE ., coxvsnxrrnns EN nou consmt n•ns rA r. Mess“ Vyart et de `Boissise, Mon cousin le duc d’Espernon estant arrivé prés `de moy, et aprés- avoir entendu de luy l’estat auquel il a . laissé les affaires quiise presentent ài Metz, jeivous ay escript pour vous advertir que je retiendray mon dict cousin douze -ou quinze jours - prés de moy, et qu’incontinent aprés je le renverray au- dict Metz, pour achever ce qu’il a commencé pour festablissement de l°0rdre_
