Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/733

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
708
LETTRES MISSIVES
i

conseil, et qu'il` vous avt, mon amy, en sa saincte garde. De Fontaine- bleau, le 11J° decembre, à gbeures du soir. - — I I_ x I p HENRY. i . — V 1602. 4- A 1>ÉcEMB1>.1z.—l'°. ' Orig. + B. N.`Fonds Béthune, Ms. 8891, fol. Sh. ' i A MONS" VYAHT, . i CONSEILEEH EN MON CONSEIL D’ESTAT ET MON PRESIDENT EN MA JUSTICE À METZ. ` Mons}` Vyart, .l'ay~veu, par vostre lettre du xxv1111° du mois passé, . l’instance que font les depputez des archiducs, pour vous faire aller à Stainl, ou vous debvésessembler pour la conference, ensemble ce que vous en mande le president Myron et la clilliculté que vous faictes l d’y aller, craignant que mon cousin le duc d’Espernon soit bien tost ° de retour à Metz, et que vostre absence prejudiciast à mon service, pour les affaires qui restent "à resouldre à Metz._Sur quoy je vous diray que vous pouvés me servir en l’une et l’aultre occasion, par le D moyen du retardement de mon dict cousin, lequel je retiendray en- core quelques jours prés de moy, attendant que j’aye receu les articles que je vous ay mandé et au s' de Boissise de m’envoyer, et que _j’aye prins resolution sur iceulx. Vous pourrés donc, m’ayant envoyé les dicts articles, aller à Stain pour commencer ladicte conference, et aussy tost-que mon cousin sera arrivé à Metz, il vous mandera pour estre ` present ài la resolution des affaires qui s'y traictent, et pour lors le venir trouver, et laisser au_ dict s" Myron la continuation de la dicte conference, en laquelle je desire que Yon prenne promptement reso- lution de ce qui s’y offre d’affaires. Quant à la resolution de ceulx des trois estats de la dicte ville, en laquelle ils demeurent fermes, quand jlauray veu leurs demandes et vostreladvis, _et du dict s' dé Boissise, je leur manderay et feray entendre ma volonté par mon, cousin. C_e pendant je prie Dieu qu’il vous ayt, Mons' Vyart, en sa ' ll Faut lire lrèsprobablement Stenay. i '