Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/78

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60 ' LETTRES M-ISSIVES t . traicter de cella et avec qui, pour en venir à bout. Car vous ne `doubtés nullement que maintenant qu’il a pleu à Dieu nous donner une "bonne paix en mon Royaume, je ne doibve allectionner cella plus que chose du monde, pour avoir ce contentement de me voir l’esprit en repos dé ce costé—là, et des heritiers, et a mon peuple des princes, soubs lesquels ils puissent. vivre en quelque repos, et leur conserver celluy que je leur ay procuré. Sur ce Dieu vous ayt, Mons" de Sillery, en sa saincte garde : . . ` HENRY.` ‘ [1598. ~—— OCTOBRE.] — Ilm. ‘ . Minute. B. N. Fonds du Puy, Ms. 407, ('ol. 30 verso. ‘ Cop.- Suppl. Tr. Ms. 1009-3. r [A M. DE ROSNY.] Mons' de Rosny, .l’escris à m' de Sillery de se tenir prest pour par- tir pour le voyage que je veulx qu’il aille faire à Rome pour mon desmariage, aussy tost que le s’ Langlois, cy—devant prevost des 1na1 — chans de ma ville de Paris, sera de retour dlllsson et en aura rapporté la procuration necessaire, stu‘ ce qui en a cy-devant este resolu et ou . vous estiés ; et vous fais ce mot pour vous prier, comme chose que jlallectionne et que _i’ay ài cœur pour plusieurs occasions que vous ' sçavés trop mieux juger, que vous teniés la main que ce qu’ill’aud1‘a pour le voyage du dict s' de Sillery soit prest,1a ce qu’il puisse partir aussy tost après le retour du dict s' Langlois ; et ay commandé a m" de Villeroy de vous communicquer de cest alliaire durant que le dict s' de Sillery sera à Rome. Il y fera ce que feroit un ambassadeur, et par ce moyen ce sera en espargner la despense. Vous scavés assez ` jugerla consequence de cest aflaire, et si j’ay raison de l’a[Yectionner ; c’est pourquoy,- encor un coup, je vous prie de vous y employer avec toute affection —: _ce que me promettant, je prieray Dieu, Mons' Je Rosny, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. ` ' HENRY.