[1598.]-- 10 NOVEMBBE.— I'°.
Imprimé.; OEconomies royales, édit. orig. I, chap., S2.` -
[A M. DE ROSNY.] A `
_ 1 Mon amy, Ceste-cy sera la response aux deux vostres du Vllc et Vll1°
de cestuy-cy. Ne doubtés nullement que je n’aye soin de vous, et que
je ne vo_us le face paroistre ; ne craignés point que je me laisse em-
_ porter aux importumtez qui me pourroient estre faictes par qui que
ce soit. Touchant les deniers qui ont estésaisis à Dieppe, jlay veu
celleque vous a escripte mon cousin le comte de Soissons, et la res- i
ponse que vous luy avés faicte ; mais je crois que despuis vous l’avés
veu et tesmoigné llenvie que _i'ay de faire pour luy, lorsque l'occasion
s’en `presentera, et que mes affaires me le permettront, lesquelles
vous luy pouvés mieux faire entendre que nul aultre, pour en avoir
plus parfaite cognoissance. Sur ce, Dieu vous 'ayt en sa garde. Ce
x° novembre, à Monceaux. . `
' . ~ i HENRY.
' [l598.]— =— IO NOVEMBBE. — TIm°. ‘ ‘ `
Imprimé. — Pièces concemantfhistoire de J. A. dc Thou, à lai suite de la traduction de son Histoire
' upiversellc, t. XV, p. 1 92, Londres, 1 73l ;, in l ;°. - _
I i [AU PRESIDENT DE THOU.] q
I Mons' le president, Avant que vous m’eussiés escript, ny que per-
sonne du monde m’eust parlé pour vous, si tost que j’eus nouvelles
de la mort de Fevesquede Chartres, vostre oncle, je me souvins de
la reserve que je vous avois accordée de l’alJbaye de Bellefontaine
par sa 'mort. ce sont là des tesmoignages de la memoire que j’ay de
vos services ; com1ne aussy le brevet que je vous ay` envoyé pour estre
de mon conseil ordinaire, sur Yasseurance que _i’ay tousjourseue de ‘
' Cette lettreétait de la main du Roi.
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