72 I LTETTBES MISSIVES lundy, alim de pourveoir aux aflaires des particuliers, ce que je trouve bon, aftln que je ne sois point importune lorsque vous seres icy. De- . meures-y donc, et prenes garde qu’il ne s’y passe, rien au prejudice de mon service ; et soyes ici lundy à disner. A Dieu. Ce xxvnf no- vembre, à Sainct—Germain en Laye. — ` . HENRY. 1598. — 5 necrmsns. j i Orig. — Musée britannique, Mss. Egerton, vol. V, Fol. Q7. Transcription de M. Lenglet. A MONS“iDE LUSSAN, . Ln-:u_cumAm ne Mon mrs, LB nue ne vssnosmz, au eouvnnnnsinm mas vm.z' ` ET CUASTEAU DE NAN'I‘ES ` Mons’ de Lussan, Ayant entendu et considere les plainctes qui m’ont este faictes de la part des habitans de ma ville de Nantes sur quelques diiierends intervenus entre vous et eux., tant sur le faict de leur police que sur plusieurs aultres occurrences, ne voulantpas que i telles disputes passent. plus avant, ny que le repos de ma dicte ville et le debvoir des dicts habitans en ce qui est de mon auctorite soit A aulcunement altere, j’envoye le s' Turquan, conseiller en mon conseil d’Estat, pour eclaircir et recognoistre la verite des dictes plainctes, et vous oyr en vostre justification sur icelle ; luy ayant [donne] charge d’assoupir et composer les diots dillerends, pour vous remettre avec les dicts habitans en telle union et correspondance que mon aucto rite soit recogneue par les dicts habitans, et eulx maintenus en repos _ et en la jouissance des privileges et exemptions que leur avons ac- cordeesf Le dict s' Turquan. se rendra pour cest eflect dans peu de jours en ma dicte ville, par lequel vous entendres plus particuliere- ment mon intention. lay trouve mauvais que les dicts ihabitans aient faict dilliiculte de faire les gardes quand vous leur aves ordonne, s’ex— cusant n’en avoir eu commandement de moy ; car tout ainsy qu’ils doibvent obeir promptement à tels commandemens quand ils proce- dent de ceulx qui ont l’a uctorite pourmon service, aussy ne debves-
