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LETTRES MISSIVES


mon fils le Dauphin et de sa sœur : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous y maintienne tous ensemble tres longuement et tres heureuse- ment. Escript à Villers—Cotterez, le XVII]': de juillet 1603.

HENRY.

1603. e- ig JUILLET. — I"°. Imprimé. - œconomies royales, édit. orig. t. II, chap. 23. [A M. DE ROSNY.] Mon Cousin, Le s' de Sillery vous fera voir la depesche que j’ay commandée pour Angleterre sur celle que vous en avés apportée, et vous dira mon intention sur icelle ; et vous sçamés par la presente que j'ay veu la lettre que vous avés faicte pour le roy d’Angleterre, laquelle je trouve bon que vous luy envoyés en ceste forme ; car vous sçavés mieux que personne commeiil veut et doibt estre traicté ; et me semble que le plus tost que nous pourrons l’obliger par escript cl’executer et accomplir ce que vous avés accordé avec luy sera le meilleur et le plus seur, pour toutes considerations. C’est pourquoy j’ay voulu que le jeune Guersan, fils du maistre de la poste de Ca- ` lais, fust portem du paquet du s' de Beaumont, et desire que vous le faciès partir promptement. Nous n’avons peu avoir aultres nouvelles de la perquisition de vostre paquet perdu, sinon que la faulte procede ' du maistre de la poste d’Escouan, duquel à ceste cause j’ay commandé au grand prevost faire la punition qui convient. Au reste, je vous en- voye avec la presente l’original de vostre dicte lettre pour le roy d*An- gleterre, et remets les aultres choses au dict s' de Sillery : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Villers- Coterets, le XIXe juillet 1603. ‘ HENRY. -