Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/165

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DE HENRI IV. l53 m’en revancher, comme vous cognoistrés par effect quand elles se presenteront ..... ‘ _

HENRY.

' 1 La copie s’arrête ici. de tout ce faict, et commande ce qu'on La lettre du duc de Savoie, conservée debvra faire de cest homme, et à qui on dans la même collection, _ à Montpellier, le debvra remettre ; la suppliant de croire _ est ainsi conçue : que, comme je desire, sur toutes leslcho- «Monseigneur, ses du monde, de servir Vostre Majesté, « M. d’Aubigny me vient de depescher et mesmes en chose tant importante un courrier, me donnant advis qu’il s'est comme ceste—cy touchant la conservation adressé à luy un homme qui dit qu’il est de sa personne et de celle de la lloyne, gentilhomme, pour l’adresser à moy, af- qu’aussy je n’ayl’ame tant meschante, ny lin de me proposer un moyen tres facile tant abaisse le courage, que non pas à qu’il avoit pour faire mourir Vostre Ma- Vostre Majesté, à_ qui je souhaite mille ‘ _ jesté et la’Royne, moyennant une certaine ans de vie et tres heureuse, mais au somme d’argent, qu’il pretendoit aprés moindre homme du monde je ne voul- avoir faict le coup ; et disoit qu’il croyoit drois user de ces termes là, ny" souiller . que j’y devois accorder, pour la haine que par semblables actes abominables le sang Vostre Majesté me portoit, laquelle ceulx dont je suis sorty, ny la profession de vie qui le mandoicnt sgavoient tres bien et que j’ay faicte jusques à ce jour. Je la _ tres asseurement. Et se figuroit executer supplie encores de nouveau et d'agreer si execrable meschanoeté par la voie du ma volonté, et s'asseurer de cesteverité, poison et ayant gagné un maistre cuisi— comme marques du desir que j’ay deluy nier et un escuyer tranchant, qui doibt rendre service tres humble, et de la can- ' sortir de quartier à ce i" septembre. Il deur avec laquelle j'ay tousjours guidé l dict aussy qu’il est domestique de M. de toutes mes actions, lesquelles Vostre Ma- I Montbazon. Voilà les mesmes mots de la jesté recognoistra tousjours plus confor- lettre de-M. d'Aubigny, lequel aprés l ’a— mes à mes paroles : etluy baisant sur ce voir Ouy, l’a faict mettre dans la chartre tres humblement les mains, je supplie le de Miolans, avec bonnes gardes, luy sem- Createur qu'il luy doint tres ldngue et blant que j'agreerois ce qu’il a faict, heureuse vie. De Bivolay, ce xv1j° aoust comme en verité j'ay faict ; et luy re- 1603. charge de nouveau qu'il soit soigneuse- <~Votre tres humble et tres obeissant ment gardé. Et au mesme instant j'ay serviteur, ' depesché ce courrier à Vostre Majesté en « EMANUEL. ¤ toute diligence, aflin qu’Elle soit advertye nerrnus nn mamu iv. —vx. zo