Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/195

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DE HENRI IV. 183 n’avés pas la mienne aux vostres. Vous m’aves proposé des diflicultez qui vous semblent grandes et considerables, et n’avés sceu_ que tout , e ' • e C • C6 (IUC VOUS EIVÉS (l1ClL El esté PGIISC .€l. COI1S1(l€1`é P3? IIIOV Il y &_l1U1CT. ou neuf ans, et que les meilleures resolutions pour fadvenir se tirent de la consideration des choses passées, desquelles _j’ay' plus de co- gnoissance qu’autre quisoit. On recognut à Poissy, non l’a1nbition (l€S Jesuistes, IUEIIS l€11I‘ Sl1lHS&I1C€, GI jê HG Sçày COIDH]8 VOUS t1°OUVéS' ambitieux ceux-là qui refusent lesdignitez et prelatures, et qui font vœu de n’_v point aspirer. Pour les ecclesiastiques qui se formalisent d’eulx, c’est de tout- temps que fignorance en a voulu à la science, et "a remar né ue, uand "a commencé à arler de les establir, . (I J Y _ deux SOI‘t€S de €I’SOI1I1€S S, O OS€I`€I1lL 8.I‘l ;1CUll€1`6II1CI1t Z^CCI.LlX (lC Y P. P la Beli 1on et les ecclesiasti ues mal vivans ; et c’est ce ui les a faict ‘I estimer davantage. S1 la Sorbonne les a condamnez, ç°a esté sans les cognoistre. L’Université a occasion de les regretter, puisque, par leur absence, elle a esté `comme deserte, et les escholiers, nonobstant tO\lS VOS &1`I‘€SlLS, les OI1lL esté Cl1€1`ClJ€I‘ (l€(`lEll’iS et (ll€l`101‘S IDOH Bo 3Ul`11€. Y Ils attirent à eulx les beaux esprits et cbo1s1ssent les meilleurs, et c’est de quoy je les estime. Je desirerois que l’on cboisist les meil- leurs soldats, et que nul n’entrast en vos compagnies qui n’en fust _bien di e ; ue artout la vertu fust la mar ue et fist la distinction . ‘I P CI d€S l10[H1ï1€S. Ils GDÈPBDÈ COITIIDB `]lS PCUVOIZIÈ Z HUSSV fOlJll l)ICD les autres ; Gt S|.llS I110y—Iïl8Sm€S €D'£I‘é' COIIl1'l1€j’&y PEU. faut â1(lVOU€1` qUi&V6Cl€11I‘ PHUCDCC et l)O1]I1€ Vie VlCH1î€I1ll à bout (l€ ÉOUÈ, et qtlê maux que la France avoit recogneus par «de leurs ruses et des artifices dont ils le passé, et qu’elle apprcliendoit pour « sont pleins, en eust blasmé nostre me- l’advenir en la personne du Roy et au bien « moire. C’est donc le bien de vostre Estat de son Estat par le moyen des Jesuistes', « et l'all’ection que nous devons tous avoir il linitpar ces paroles :« Nous, qui sommes ta la conservation de vostre personne, « vos tres humbles subjects, olliciers et ser-' ¤ qui nous ont portez, sous vostr auctorité, « viteurs, n’avons peu vous taire le grand <• à les chasser loin de vous ; et les mesmes « danger ou vous vous exposés, et vostre « raisons nous forcent maintenant à vous « Estat et vostre personne, en les rappel- « supplier de ne trouver mauvais si nous « lant. Nostre conscience en eust este char- u ne pouvons consentir à leur reïstablis- ¤ ée, et la osterité, ui sentira les effects « sement. » g P il