parties et vertueux deportemens de son dict fils, nous vous prions de toute affection que vous qualifiés le dict Pierre Louis d’Apchon de la premiere dignité de comte qui vaquera, et nous tesmoignés en ceste b occasion, par tout ce que vous pourrés de favorable traitement envers le dict d’Apchon, combien vous estimés ceux qui vous sont recommandez de nostre part, et ont si bien merité de nostre bienveillance, comme a le dict s’ de St Germain son pere, auquel esperant que vous accorderés fort volontiers ceste grace, comme nous la luy souhaitons favorable, nous ne vous en ferons autre plus grande instance par la presente, que nous Iinirons, priant Dieu vous avoir, Chers et bien amez, en sa saincte garde. Escript à Paris, le 111_]°jour de mars 160lL.
POTIER.
1604. — 8 Mars.
Orig. — Archives royales de Sardaigne. Envoi de M. l'ambassadeur de France à Turin.
A MON FRERE LE DUC DE SAVOYE.
Mon frere, Ayant sceu que la comtesse de S‘ Trivier et les srs de Montremoy et de Monthinon ont procès ensemble, lequel est de present evoqué en mon conseil, à cause d’une hypotheque créée et constituée, tant par feu mon oncle le duc de Savoye, vostre pere, que par vous, sur le comté de St Trivier ; et ayant appris par ceulx de mon conseil qui ont veu nostre dernier traicté pour feschange de nos pays l de Bresse, Bugey et baillage de Gex, avec le marquisat de Saluces, que vous estes tenu descharger toutes les hypotheques qui ont esté constituées par vous et vos predecesseurs sur les terres et seigneuries despendantes, et qui sont du domaine des pays qui m’ont esté donnez en eschange, comme je suis aussy tenu d’acquitter les hypotheques, s’il y en a aucunes, sur le dict marquisat de Saluces, je vous prie vouloir acquitter celle qui se trouve sur le dict comté de Sainct—Trivier, affin que mes subjects, auxquels je doibs protection et justice, ne soyent
