DE HENRI IV. 215 propos de gallanterie portez par votre dicte lettre. Il n’en croist point aussy de semblables en son jardin, tant il e_st rude et sec ; toutesfois je ne laisse pas d’estre content de ce qu’il1n’en a dict, et le dires ainsy au dict roy et a la dicte royne d’Angleterre, asseurant le pre- mier que jauray souvenanoe de luy envoyer le s' de Vitry aux her- baiges, ainsy qu'il desire, car jatfectionne tant_ son contentement et plaisir, que je le prefereray tousjours au mien, et veux que vous le re- merciés des chiens courans nouveaux qu’il m’a envoyez par Campot, lesquels jespere esprouver quand les gelées seront passées. Je reco- gnoistray aussy tres volontiers, envers le dict Platteville, les services que vous m’avés tesmoigné qu’il m’a faict durant son sejour par delà, aflin qu’il ayt courage et moyen à fadvenir de mieux faire. Je prie Dieu, lVlons’ de Beaumont, qu’ilvous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le IXC jour de mars 1(iolt.
l6OÃ1.— — 1 1 MARS. Orig. — Archives royales de Sardaigne. Envoi de M. fambassadeur de France à Turin. A MON FRERE LE DUC DE SAVOYE. Mon frere, Vous aurés encore ceste lettre de moy pour donner ac- _ cés et adresse au s’ de la Varane, controlleur general de mes postes, à vous parler de fabbaye `de la Stalfarde, et vous prier de ma part, comme je fais, de donner vostre consentement à fexpedition des bulles de la dicte abbaye, que 'le gr d’Abain poursuict, par la resigna- ' tion de son frere, ou bien vous accommoder à ce qu’il vous propo- sera sur ce subject ; de quoy me remettant à luy, je vous diray seu- lement que vous disposant à fun ou à fautre, je le tiendray àplaisir tres agreable : priant Dieu, Mon frere, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Paris, le xj° jour de mars 1 6o[1. i 0 ~ Vostre lion frere,, _ HENRY.