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LETTRES MISSIVES


Saincteté, comme nous liaisons par ceste lettre, de le vouloir honorer ' de la dicte place, de laquelle nous esperons aussyi qu’il slacquittera tres dignement et au contentement de Vostre Beatitude, tant pour ses bonnes et` vertueuses qualitez que pour estre isseu de bonne et honorable famille et qui a bien merité de cest Estat ; et nous adjous terons ceste derniere grace à la premiere faicte au dict Marquemont, pour recognoistre l’une et llaultre aux occasions qui s'en presenteront, ainsy que le s' de Bethune luy fera entendre plus amplement. A tant nous prions Dieu, Tres Sainct Pere, qulil veuille conserver longue- ment et heureusement Vostre Saincteté au bon regime et gouverne- ment de nostre mere Saincte Eglise. Escript à Paris, le v° jour de juillet tool ;. ' Vostre devost (ils,

HENRY.

1604. — 8 JUILLET. Imprimé. — OEconomics royales, édit. orig. t. Il, chap (12. [A M. DE BOSNY.] Mon Cousin, J’ay receu vostre lettre par le s' de la Fond, le- quel jiay particulierement ouy sur ce qu’il a recogneu estre du bien de mon service en Yexecution de sa commission, dont il a rendu bonne raison. Je l'ay depuis fait aussy ouir en mon conseil, lequel m’a fait dire qu’il y a desjà quelque temps qu’il vous a envoyé une commission en blanc pour la remplir de tels de mes ofliciers que vous verres bon estre, aflin de proceder au jugement des faultcs et abus qui ont esté commis contre les dellenses du commerce, estimant que par là il au— roit esté suflisamment pourveu à ce que vous pouviés P0111‘ ce regard desirer de deçà, parce que vous pourrés mieux que nul autre ins- où son père était ambassadeur de France. ouvrages généalogiques d'Andrédu Chesne, ll mourut à Paris, de la peste, le 6 juin il ne paraît pas qu’il ait été nommé audi- i6o7.D’après son épitapbe, conservée dans teur de Rote, comme le Roi l’avait deman- l'Histoi1 e de sa maison, un des principaux dé par cette lettre.