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LETTRES MISSIVES


d’une infinité de divers edicts qui luy portent plus de dommage que la taille, concluant à ce qu’il me plust, en remettant les dictes levées, vouloir diminuer mes despenses, allin de les proportionner avec la recepte. Sur quoy, me trouvant beaucoup de charge sur les bras, les- quelles je ne puis retrancher, et voyant mes voisins armez de tous costés, j’ay advisé que, pour les remplacemens du sol pour livre, tant par Forme de taille, subvention, qu’imposition, la levée en sera con- tinuée, comme fera aussy celle des deniers de mes tailles et des im- positions dont mes fermes qui vontlinir sont composées, et à la mesme raison quiils ont esté levez en la presente année. Et pour le regard des dicts estats, j’ay beaucoup de regret de ne les pouvoir revoquer, d’autant qu’ils sont tous ailectez a des despenses si privilegiées ou à des personnes si recommandables, que je n’y puis toucher en la pre- sente année sans prejuclice au bien de mes aliaires ; de quoy je vous ay bien voulu advertir par ceste lettresoultre ce que vous en ap- - i prendrés par mon dict cousin le marquis de Rosny : sur lequel me remettant, je prie Dieu qu’il vous ayt, Mess"3 en sa saincte garde. A Fontainebleau, le x_]° jour d’aoust IGOÃ. HENRY. _ ne saervzire. ll6OÃ1.] — 13 Aoûr. _ Orig. autographe. — Collection de Feu M. Guilbert de Pixérécourl. Cop. — Arch. nationales, sect. administr. reg. autbent. de l’Hôtcl de ville de Paris, série ll, 1793, Fol. (too. A MONS" DE BEAULIEU. la le Mons' de Beaulieu, Lomenie m’a faict voir ce que le prevost des marchands de ma bonne ville de Paris vous amandé touchant le scru- tin pour l’election du prevost des marchands et eschevins de ma dicte ville ; sur quoy vous luy manderés que je veux que les scrutateurs ` me rapportent en ce lieu, où nous nous rendrons lundy ; car estant si prés de Paris que je suis, ils n’auront pas grand peine de venir ; aussy