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l6OÃ1. — 23 AORT. — I". Orig. — Arch. de la cour d’appel de Rouen. Registr. orig. du parlement de Normandie. Imprimé. — Précis analytique des travaux de l'Acade’mie royale de Rouen pendant l'anne'e 1837 . (article de M. Floquet}, p. 165, Rouen, 1838, in-8°. [AU PARLEMENT DE ROUEN.] Nos amez et feaulx, Vous sçavés avec quelle affection nous desirons Yestablissement de l’art de faire la soye en nostre Royaulme, comme chose que nous recognoissons debvoir estre fort utile et prollitable a nos subjects. Pour y parvenir, il. n’y a rien si necessaire que de traicter le plus favorablement que faire se pourra ceux qui s’y employent, et lesquels à leurs frais et despens commencent à en introduire la ma- nufacture, comme desjà ont laict Charles Benoist, maistre passemen- . tier et moulinier en soye en nostre ville de Rouen, et Isaac Mayallre, ` du pays de Languedoc, lesquels nous ont faict voir les escliantillons de la soye qu’ils ont tirée de la nourriture des vers qu’ils ont faicte en nostre dicte ville de Rouen, que nous avons trouvée de la beauté et i bonté requise ; et sur ce qu’ils nous ont fait entendre que, pour la con- tinuation de leurs ouvrages, ils auroient besoin d’estre logez en une maison située en la rue Sainct-Vivian, ou pend pour enseigne le Bœuf couronné, qui appartient au corps de nostre dicte ville de Rouen, nous avons voulu vous faire la presente, par laquelle nous vous mandons que vous ayés à tenir la main, autant qu’il vous sera possible, à ce que A la dicte maison leur soit delivrée pour le terme de vingt années, allin qu’ils y puissent dresser leurs establis pour faire la nourriture des _ dicts vers et autres mestiers destinez à faireleurs ouvrages. La dicte maison est de si peu de revenu à la dicte ville, que les eschevins d’icelle n’en doivent faire difficulté, veu le grand prollict qui en peut revenir au public, que nous voulons croire leur estre plus recommandé que leur particulier interest. Donne à Fontainebleau, le XX11JcjOl1I‘ d’aoust 1 60/;.
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