. i DE HENRI IV. i ' A 39 _ 1603. —— 2 MARS. —_ ‘ l i Imprimé. — Economies royales, édit. orig. t. II, chap. i 3. [A M. DE B(ISNY.] ' - Mon Cousin, ‘.l’escris à i n1' le cbancellier qu’il face expedier _ l’edict de la suppression de la chambre des requestes à Thoulouse, _ encores qu'il n’a esté passé en mon conseil, ` car c’est choseque je veux estre Iaicte, et quiservira de planche pour en faire autant aux autres parlemens, de quoy _i’entends que mes subjects recevront sou- lagement ; partant donnés ordre que mon intention soit suivie et `qu’il ' . n’y soit plus fait de ditliculté. Cherelles m’a faict dire que vous ne luy aves Iaict_oH’rir que douze cens escuz pour SGH voyage, au lieu de trois mille qu’il a verifie avoir touchez pour celuy qulil Iit du temps du ieu Roy, et qu’il luy est impossiblede se detrayer pour la dicte somme de douze cens escuz ; au moyen de quoy je veux que vous luy en donnies jusques à deuximille et que vous les luy faciès delivrer incontinentfaflin qu’il ne retarde davantage son partement, car c’est chose que _i’ay fort à cœur. Je suis bien aise que vous ayés pourveu aux dix milescuz de Geneve et a la monstre de tous nos gens deguerre, ainsy que vous nravés escript par vostre lettre du xxvuf du mois passé, vous priant de vous souvenir de me mander des nouvelles des bastimens de S*-Germain, au retour du voyage que vous me mandés devoir bien_tost faire, et continuer a faire advancer, tant qu’il vous sera possible, les transports des terres de la galerie du Louvre, I aflin que les macons puissent besogner ; estimant qu’ils donneront ` ordre ce pendant a leurs materiaux, de façon qu’ils advanceront bien la besogne quand la place sera nette des dictes terres. J’ay encore receu et veu la lettre que vous nravés escripte le mesme jour pour res- ' ponse a la mienne portée par le courrier Fenot. J’escris à« mon grand escuyer qu’il vous envoye le recaeveur de l’escurie avec Blondeau, ` pour vous rendre compte de Tassignation donnée pour faireles hoc- quetons des archers de ma garde, afin 'que, s’il y manque quelque
