Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/518

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
502
LETTRES MISSIVES


[1605.] —~— IO Aoûr. — Il"". Cop. - — B. N. Suppl. fr. Ms. I009 *. (D’après Yautographe qui était dans le cabinet du dernier duc de Sully.), [AU DUC D’EPEBNON‘.] Mon amy, Je n'ay pas voulu que Peronne slen allast vous trouver sans vous faire ce mot, par luy, pour vous asseurer du contentement que j’ay de ce que je me promets de vous voir en bref, et plus, si vous venés avec resolution de me tesmoign er que vous n’avés autre but que de me complaire, comme moy de vous aimer. J'a_y esté' bien aise d’ap— prendre que vous avés accordé le s" de Chamberet avec son cousin de P1errebuHiere, et l’eusse esté encore davantage si vous en eussiés peu faire autant avec le S‘-Bonnet ; mais puisque vous n’avés peu, je crois qu’il n’a pas tenu à vous, et qu’il n’a voulu voir ses amys et se contenter de la raison. Cest pourquoy je luy ay mande de me revenir trouver au plus tost. Vous vous pouvés asseurer que vousserés le bien venu et veu de moy, qui vous aime ; et me tarde que je ne vous voye pour vous en asseurer et le vous tesmoigner de vive voix ; car, pour les nouvelles de ma santé, celles de ma femme, de mon fils, de ma lille et de mes autres enfans, je les remets à la sullisance du dict Peronne. A Dieu, mon amy. Le x° aoust, à S‘—Germain—en-Laye. . i HENRY. ` ‘ C’est encore une des lettres que Yabbé Pierre-Bullière, ne laissent aucun doute de l’Ecluse a marquées comme adressées `sur l'adresse de cette lettre el. confirment à Sully. Les détails formels de la lettre de plus en plus ce que nous avons dit de . précédente à M. de la Force sur l'inter- l’erreur qui a fait regarder comme écrite à vention du duc d’Epernon dans la que- Sully, toute une liasse de lettres adressées relle entre M, de Chambaret et M. de au duc d’Epernon.