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LETTRES MISSIVES


au dict Sedan demain ou vendredy, oùje demeureray trois ou quatre jours, et je reprendray, aprés, le chemin de Paris, où le dict duc de Bouillon me suivra quelques jours après, tres resolu, comme il pro- teste, d’amander le passé par une oheîssance et lidelité si sincere et - entiere, que j’au1 ay toute occasion d’estre content de luy, qui est ce que je desire. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à la Cassine, le ve jour d’avril 1606.

HENRY.

1606.-- 9 Avait. ` Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9047, fol. Sg. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-2. [AU CONNÉTABLE.] . Mon Cousin, Ayant ordonné qu’il sera faict monstre au plus tost, pour un quartier de la presente année, à la compagnie d’hommes d’armes de mes ordonnances dont a la charge mon cousin le comte de Soissons, afhn que la dicte compagnie, qui est à present sur pied, ne demeure davantage à son rendez-vous, à la foulle de mon peuple, ‘ et que chacun des dicts hommes d'armes se retire incontinent en leurs maisons, je vous escris ceste lettre allin qu’à la reception d’icelle vous vous pourveoyés d’un commissaire et controlleur de mes guerres, qui lacent la dicte monstre, et mandiés les tresoriers generaulx de l’ordi— naire pour avoir un payeur avec l'argent necessaire pour cest ellect, voullant que la dicte monstre et payement soyent laicts en la forme que je vous ay ordonnée par une autre depesche que je vous envoye avec ceste-cy : priant Dieu, mon Cousin, qu'il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Sedan, le IXe jour d’avril 1606. ° HENRY. un Nraurvxtrn.