Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/708

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

" Y 692 TABLE DE PLUSIEURS LETTRES ADRESSES SUJETS DES LETTRES ' DATES. LIEUX DE LA DATE, I DES LBTTREL HT SOURCES. ( tion de ce traité, telle que l’uvait dressée M. de Beaumont, est approuvée par le Roi, sauf un article sur Calais, où il accordait aux Espagnols plus q u'ils n’avaicnt dc- mandé. Autres détails à ce sujet. — Il est possible que lc connétablc dc Castille, rcpassant en France, veuille négocier l’a.l`- faire avec le Roi lui-même ; mais S. M. préiérerait que le traité fût conclu en An- gleterre, Zi cause de la participation qu'y a cue jusqu'ici Jacques I". Bruits répandus ix Home sur une prétendue renonciation des Anglais au commerce des Indes ct sur leur promesse d’accordcr aux catholiques la li- berté de conscience, moyennant uno somme ` payée par l'Espagne. 1604. Cop.-B.N.I'0ndsBrieu¤e, Yt1s.&0, t'el.35l. 26 septembre. . . . ..,..,.., . . . . . . . . A M. de Beaumont. Approbation des modifications apportées par M. du Beaumont à la rédaction du traité __ de commerce, qu'il a commencé par tra- duire mot ix mot du texte latin rapporté par Yambassadeur d'Espagne. Sur quelques formalités provenant do ces modifications, dont. ils font encore des diilicultés, les Es- pagnols proposent Yintermédiaire du car- dinal Bulalo, noncc ix Paris. Lc Roi a ré- pondu quc le traité étant entre les mains des conseillers de roi d’Anglcterre, il ne pourrait le retirer sans blesser Jacques I". Toutefois il faut en finir : si l'on s obstine la ne pas vouloir conclure en Angleterre, M. de Beaumont fera agréer aux conseil- lors du roi Jacques qu'il soit terminé cn France. Cop. — B. N. Fonds Brienns, Ms. A0, fol. BB?. I _ 30 septembre. Pari'. A M. d Fresnes-Cunaye. Mécontentement du Roi pour lu manière dont « le gouvernement de Venise se comporte à son égard. Les Espagnols, so confiant dans . le traité qu’ifs ont fait avec le roi d'Angle- terre, espèrent que ce roi abandonnera les | Provinces-Unies, mais leur coniinnco est l mal fondée à cet égard : leurs menaces ct leurs vanterics resteront sans résultat. Il faut ajouter peu de foi à cc qu’a dit le ré- . sident de Toscane à Venise ; le cardinal Aldobrandin n'< st pas si espagnol que ce ré- — sident veut bien le dire ; celui-ci n’a d’autrc but que de dissimuler la timidité de la l conduite de son maître ii Yégard de l'Es- _ pagne. Avis du traité de commerce conclu . avec le roi d'Espagne et les arclriducs. Orîg. — Arch. de M. de Couhé-Lusipau. Mcm. Ibidem. A M. de Brèves. Le Roi savait déjà, parla Hongrie, la mort d’Ali-Bossa et la nomination dc llrlébémct pour le remplacer. Les circonstances de ce choix cn font xnnl augurer. Lc baron de Salignac, parti déjà pour Constantinople, y arrivera à peu près en même temps que cette lettre. Annonce de la paix entre l'Es- paguc et l'Anglctc rrc. Bcddition d'Ostende après un siégc de trois uns et trois mois, soutenu contre toutes les forces d'Espagu0 et de Flandre, sans secours étrangers. C’cst après trois mois de siégo que les Pro-