A DE HENRI IV. ‘ 139 tres Sainct Pere le Pape, ayt esté tres agreable à Sa Saincteté, et veux croire que, s'y conduisant suivant mes bonnes et sainctes intentions et avec sa dexterité et prudence accoustumée, Sa dicte Saincteté en recevra toute satisfaction par l'entremise de mon auctorité et credit,. lesquels je sçay que mon dict cousin employera de tout son possible pour en faire reussir quelque bon et utile eliect. Cependant je vous prie asseurer Sa dicte Saincteté de la continuation de mon observance et du desir que j’ay de luy en rendre preuve en ce qui s’ofl’rira, non seulement pour Yadvantage du Sainct Siege, mais en ce qui regardera le contentement particulier de sa propre personne, ainsy que le dict s' d’Hallincourt, mon ambassadeur, luy a cy-devant faict entendre par _ plusieurs fois et qu’il vous dira encores plus amplement en vous ren- dant la presente. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Merlou, le xxj° jour de mars 1607. O
I ' [l6()7. — 21 Mans.] - II""’. Orig. autographe. — Collection de M. Feuillet de Conches. A _ [A LA. BEINE.] _ Mon cœur, Vous serés trompée, car vous me voirrés aujotudhuy, ' mais bien vous diray-je que, si vous eussiés esté icyl-, je n’en eusse bougé de huict jours. Je prins hyer deux cerfs avec un extresme plaisir. Je vais disner à Gonnesse pour esviter la montagne d’Ecouan’, et pour ce qu’il y a plus belle volerie. Je vous donne le bonjour et vous por- ' teray le bonsoir moy—mesme. Je vousbaise mille fois. ‘ Le lieu d’0ù il écrit est probablement du département de Seine-et Oise), à l’est ‘ Chanteloup, près de Lagny. (Voyez ci-des- de Paris. Ecouen appartenait à la maison sus, au sujet de cette conjecture, la note de Montmorency dès le x° siècle. Gonesse /1 de la première lettre du ig mars.) a donné 'naissance à Philippe-Auguste : ’ Ecouen et Gonesse, deux bourgs c’était, du temps de Henri IV, le lieu de fort anciens de l'Ile-de-France (aujourdliui la France où Yon faisait le meilleur pain. _ 18. .
