Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/316

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DE HENRI IV. 299 duquel j’entends que le s' de Chevrieres soit pourveu, et vous ay sur ce nagueres faict adresser ma nomination, reformée par Fextinction de la pension de quatre mille livres promise au prieur de Schuynes, dont vostre lettre faict mention. Par tant, sans en attendre aultre plus exprès commandement (la revocation de celle que _i’avois aecordée au s" de Schuynes ayant esté faicte avec cognoissance de cause, pour raisons importantes à mon. senvice), vous ne fauldrés d’en faire de- pescher au dict s' de Chevrieres bulles et provisions apostoliques necessaires ; car clest chose que je veux ; ayant sur ce informé mon cousin le cardinal de Givry de mon intention, respondant à celle qu’il m’avoit aussy escripte sur ce subjectl. Je prie Dieu, Mons’ d’Hallin- court, qu'il vous ayt en sa saincte et digne garde. _ HENRY. [1607. —vEas LE Mois DE JU11v.l—l'°. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [AU CONNÉTABLE.] ` ‘ Mon Cousin, uand `e vous escrivis dernierement de retirer les J laces de Venez et Saissac des mains de ceux ui avoient, esté mis . (l en garnison par la comtesse de Montgommery, je n’avois pas esté par- ticulierement informé du merite de ses pretentions en la jouissance d’icelles, à l'encontre du comte de Montgommery son mary ; mais depuis, m’ayant la dicte comtesse laict entendre que, cela luy a esté expressement reservé par son contract de mariage, et que les dictes maisons venans a luy manquer, elle est destituée de tout logement et de commoditez pour subvenir à son entretenement, j’ay estimé, en ’ La lettre au cardinal, à peu près dans courte, est conservée aussi dans les cahiers les mêmes termes que celle-ci, mais plus de M. de la Grange. ‘ Voyez ci dessus les deux lettres du ii avril au comte et à la comtesse de Mont- gOITil'Tl€l`)’. ss.