heures du soir, si las que je n’en pouvois plus. Je suis bien ayse de A
vous voir sogneuse de sçavoir de mes nouvelles. Pour celles d’icy,
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toute la compagnie, qu'elle nous a cuydé faire mourir de rire. Car
maistre Guillaume ne sçait rien auprés d’elle. Jamais onne la vit
comme cela.‘Je vous donne le bonsoir et un milion de baisers.
1606. Ã- [DU 1°' AU Iôll OCTQBRE.
Orig. - Biblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire.
i — ’ [AU CARDINAL DE GIVRY.]
Mon Cousin, J'ay prins en bonne part ce que vous m’avés cscript
ar vostre lettre, ui m’a esté rendue ar le camerier d'Abain2, de l '
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promotion du cardinal Barberin, et veux croire qu’1l- en rcussira
. comme vous l’avés jugé ; car estant desireux de luy continuer les ellects
de ma bonne volonté, j’estime qu'il continuera aussy de son costé à
allectionner le bien de mes aflaires quand l'occasion s'en oflrira. Vous
entendrés du s’d’Halincourt, mon ambassadeur, l'estat des occurrences
‘ Gabrielle - Angélique, légitimée de riée, le 1 2 décembre 1622, au lils du duc `
France, était née à l'automne de 1602, et d’Epernon et mourut en couches à Metz,
11'avait ainsi que quatre ans. Elle fut ma- le 2/i avril ‘627.
’ Pour Yexplication de cette date, par l’an_née suivante, et dont on a parlé ci-
Iaquelle nous suppléons à fomission du dessus, t. VI, p. 263. Henri-Louis Chas- i
quantième dans l'original, _ voyez ci-après teigner fut abbé de Saint-Cyprien de Poi-
la note sur la lettre du 22 octobre. tiers et de Nanteuil en Vallée, devint,
’ Henri-Louis Chasteigner, [ils de Louis en 161 1, évêque de Poitiers, et mourut `
Chasteigner, seigneur d'Abain et de la le 3,0 juillet 1651.Il avait étudié les belles-
Boclieposay, chevalier des ordres du Roi, lettres sous Joseph Scaliger, et se lit dis-
‘ et de Claude du Puy, était né à Tivoli, le tinguer dans Yépiscopat par son érudition.
6 septembre 1577, pendant Yambassade Ilest auteur d'un commentaire sur l`évan
de son- père à 'Bome. H passa toute sa jeu- gile saint Matthieu, d'études sur les autres
nesse en Italie, et reçut la tonsure àllome, évangélistes et sur plusieurs livres du Nou— A _
ainëi `que son frère Ferdinand d'Abain, veau Tesmment et de l’Ancien, et d'un `
abbé de Beauport, qui mourut à Paris livre intitulé Ethico-politicœ'.
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