' [1607.] — 16 NovEMBnE. —
Imprimé. -CEconomies royales, édit. orig. t. III, ch. 16.
I [AU DUC DE SULLY.]
Mon amy, Ce mot par Bullion sera la response à la vostre touchant
ce que vous m'avés escript pour mon nepveu le prince de Condé. Je
trouve bon, suivant icelle, que vous luy faciésyadvancer la demie
année de sa pension de l’année prochaine pour luy donner moyen
de faire le voyage que je luy ay permis en Italie. Pour les autres
allaires, vous les apprendrés tant par le dict Bullion que celle que `
j’ay commandé à Villeroy de vous escrire. A Dieu, mon amy. Ce
xv]° novembre, à Fontainebleau.
i 1607. — 18 r<0vEMBaE.—I’°. Orig. —— Archives de la maison de Noailles. Communication de M. le duc de Noailles. A MONS“ DE NOAILLES» entraine ma ciuoumri ; normes nuiniiss ms ms onnommzczs sr Mos i.isuc rrsAm— GENERAL EN murs iuvnnam ;. Mons' de Noailles, Saichant que depuis quelques jours vostre Els . et le s” de la Rochette sont entrez en querelle et ont pris jour pour se battre ensemblement, _j’ay depesché expressement la Chaussée, exempt de mes gardes, vers l’un et l’aultre, pour leur dellendre respective- ment d’entrer en aucun combat ou se rechercher, de façon que ce soit, _ sur le subject de la dicte querelle, lequel par ce qu’il procede, à ce que _j'ay eu advis, de quelques poursuictes criminelles que vous faictes contre le dict s' de la Rochette, lesquelles continuans pourront diHici— ' lement permettre au dict s" de la Rochette de se rendre icy avec vostre dict fils pour essayer de les accorder, selon le commandement que le dict de la Chaussée leur doibt faire de ma part, je vous escris la pre- sente pour vous mander fort expressement de tenir en surseance et dilïerer et remettre les dictes poursuictes criminelles et autres qui se font de vostre part contre le dict de la Rochette, jusqu’à ce que je
