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LETTRES MISSIVES


_ faire ce que je vous ay promis. La depesche de Home est faictel comme vous le desirés. Je vous donne le bonsoir et un million de baisers. . [1608. — vnns LE coMMENcEMEm D’AVB1L.;| —I'°. Orig. — B. I. Suppl. fr. Ms. 1009-4. \ [A LA MABQUISE DE VERNEUIL.] Mon cher cœur, Ne soyés point en pein‘e.de nos enfans : pour le fils, il se porte bien et a recommencé à se rejouir aujourd’huy, je ne le vis jamais plus fou ; pour la fille, elle se leve desjà, et dans deux . _ jours elle ne s’en sentira point ; ne doubtés poinct que je n’e :n ay du — soin, et que quant ils ne seroient pas miens, pour l'amour de vous seule, je les cherirois à l’egal de mes aultres enfans. Le vicomte de Brigueill nlest pas encore venu. Je meurs d’envie de vous voir ; mais envoyés querir Maison-Bouge, comme vous m’avés promis. Bon soir, mon ame, je te baise les tetons un million de fois. _ [1608. — visas LE coMMENcEMEm imvmr.] — Ilm. Orig. autographe. — Biblioth. de l’Arsenal, Mss. histoire, n° 179, t. II. ' [A LA MARQUISE DE VERNEUIL.} Vous avés perdu le beau temps, qui vous donnoit moyen, sans incommodité, de me voir, je le desirois à la verité avec passion et avec raisons d’estat pour vous. Vous avés tesmoigné l’indiH’erence où . ’ Voyez ci-dessus la lettre de Villeroy à Sully, dans la note sur la l" lettre du 28 mars. ' Louis de Crevant, vicomte de Brigueil, de Compiègne. Il devint chevalier des or- marquis d’Humières, seigneur d’Azay, dres en 1619, et mourut en 16[;8 à ‘ d’Argy, d'Ozillac, etc. conseiller d`état, ca quatre—vingt deux ans, Il était [ils aîné de pitaine de cinquante hommes d’armes des Louis de Crevant et de Jacquette : de Reil- ordonnances et des cent gentilshommes de hac, et avait épousé en 1595 la riche héri— lamaison du P¤oi, gouverneurde Ham, puis tière dela maison d’Humières.