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LETTRES MISSIVES

pense de quarante jours qui luy sera necessaire pour la jouissance de Yoflice de lieutenant de vice-seneschal de Perigord, que son pere luy a resigné et que je luy ay accordé, tant en consideration des services de son pere que des siens. De quoy je vous ay bien voulu advertir, à ce que vous ne faciès aulcune dilliculté de les sceller comme chose que je veulx : et sur ce, Dieu vous ayt, l\/lons’ de Sillery, en sa sainote et digne garde. Ce X11]': decembre, à Fontainebleau. _ i HENRY. [1606.] — 1[1 DÉCEMBRE. Orig. autographe. — Collection de M. F. Feuillet de Conches. A MONS“ DE SILLERY, canne mas scnwx ma rames. Mons' de Sillery, Je vous fais ce mot expres par ce porteur pour vous dire que, sur ce que j’ay esté adverty que le baron de Foucaude poursuict tant qu’il luy est possible, de faire juger en mon conseil ' . privé, au rapport du sî Trelon, un proces qu’il a contre les jurats de' ma ville de Bourdeaulx pour raison de la terre et seigneurie de Mont- ferrant, auquel jlay un notable interest, quel vous empescbiés le jugement du dict procés, pour des considerations que je vous feray entendre quand je vous verray, et ce jusques à ce que sur cela je vous aye faict entendre ce qui est de ma volonté et intention : et, ceste-cy i n’estant à aultre fin, je prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons" de Sillery, en sa saincte et digne garde. Ce Xllljc jour de decembre, à Fontai- nebleau. HENRY. Or, en 1605, nous savons, par une lettre levé des séjours, une lacune du I2 au datée du mois et de l’année, que le Roi 19 décembre. Cestdans cet intervalle qu’il ` était à Paris le 1 S décembre ; tandis qu’en aura fait à Fontainebleau le voyage durant cette année 1606 nous avons, dans le re- lequel ont été écrites ces deux lettres. ‘ Le mot que est ici répété sans doute mencement de la lettre : « pour vous dire à cause du »trop long intervalle entre ce que. .. » Nous trouvons d'autres exemples membx e de phrase —et ces mots du com- de cette répétition.