laritez dont je l’ay chargé, mesmes sur les discours que j’ay eus ce `
` matin avec monnepveu le duc de Guise ; sy que je n’ay rien à adjouster
à ceste-cy, que de vous prier de le croire. A Dieu, mon amy. Ce
IXC juin, à Fontainebleau.
~ HENRY.
1608. — IO wm. Q
Imprimé. - Ambamdas dc M. de la Bodcrlc en Angleterre, i. III, P. as.
[A M. DE LA BODEBIE.] j
Mons' de la Boderie, J’ay faict pourveoir a l’entiere observation du
traicté de commerce conclu en l’année 1605, comme vous aves sceu
par cy—devant ; et vous verres par le memoire que je vous envoye, et
par ce que Tambassadeur de la Grande Bretagne, mon bon frere, m’a
faict entendre, qu’il a esté par delà entierement satisfaict au dict traité,
bien que nos subjects de Normandie et de Bretagne se plaignent
d’estre mal traictez au pays du dict roy, et qu’jl se leve dessus eux des I
impositions nouvelles. Maintenant que le dict ambassadeur m’a faict
instance pour la revocation de quelques imposts qui se levent sur les
Anglois il y a long temps, je vous escris ceste lettre afin que vous
me donniés advis au plus tost si en Angleterre il a esté,1 comme dict
est, satisfait au contenu du dict traicté. Dailleurs, parce qu’il est porté
par iceluy qu’il sera estbly en la ville de Londres des conservateurs
du dict traicté de commerce, vous me ferés service tres agreable de
choisir pour cet eH’ect deux marchands françois, gens de bien, experi-
- mentez au faict du dict commerce, et, s’il est possible, qu’ils ne
soyent naturalisez au dict pays ; lesquels en vertu du pouvoir qui leur
en sera par vous donné, seront-autorisez à executer la dicte charge de
conservateurs, conjointement avec ceux qui y seront commis par le
dict roy mon frere. Vous me donnerés aussy advis de leurs noms et
qualitez quand le choix et establissement en aura par vous esté faict :
I et ceste lettre n’estant a aultre lin, je prie Dieu, Mons' de la Boderie,
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LETTRES MISSIVES