Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/676

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( DE HENRI IV. i 659 [1608.]- Vlmc. . Orig. autographe. — Biblioth. de l’Arsenal, Mss. Histoire, n° 179, t. II.- ` [A LA MARQUISE DE VERNEUIL.] , Mon cher cœur, Ces deux jours m’ont duré deux siecles. Je vous voirray demain, s’il plaist à Dieu, pu chez vous ou au bord de l’eau. Croyés que je vous aime plus cherement que tout ce qui est au monde. En estant sage, vous me pourres conserver en cest estat. Ma main me tue ; qui me faict vous donner le bon soir et un million de baisers. Q . [l6()S.] — Vll‘“°. Orig. autographe. — Biblioth. de l'Arsenal, Mss. Histoire, n° 179, t. II. I [A LA MABQUISE DE VERNEUIL.] Mon cher cœur, Je porte envie à ce porteur, de ce qu’il jouira de _ vostre presence. Je pars avec regret de vous laisser plus que je n’avois fait de quatre ans. Je commence à cro1re que vous mizumés ; pour moy, mon cœur, ne doubtés que je ne vous aime mieux que tout le reste du monde ensemble, Je le vous jure et le vous tesmoigneray J A par les ellects. Je vous donne le bon jour et un million de baisers.

  • . [1608.] - VIII =~.

Orig. autographe. — Biblioth. de l'Arsenal, Mss. Histoire, n" t79, t. II. ‘ [A LA MABQUISE DE VEBNEUIL.] ' Mon cœur, J’ay parlé à Marrolesl, qui m’a dict force paroles gene- rales, pour lesquelles sonder et en pouvoir tirer fruict, je luy ay 1 Claude de Marolles, seigneur de •combat singulier livré sous les murs de Marolles, de la Bochère, du Breuil et de' Paris le lendemain de la mort de Henri III, Noisai, fils de Claude de Marolles et de et dans lequel il avait tué d'un coup de Francoise d’Erain, était célèbre par le lance M. de l'Isle-Marivaut, son &(l.VB1' 83.