Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/731

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_ 7llt LETTRES MISSIVES y puissions resjouir et y bien passer nostre temps, asseuré que vous y serés le bien venu et veu de moy qui vous aime. Sur ce, Dien vous ayt, mon compere, en Sa garde. Ce 1_]° juin, à Fontainebleau.

HENRY.

1609. — 3 Juin. — I’°. Cop. — Éiblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire. _ [AU DUC D’EPERNON.] Mon Cousin, Je crois que les maistre—esehevin, treize et COH1mU nauté de la ville de Metz n’auront faict faulte de se preparer à la reception de mon cousin le cardinal de Givry en son evesché de Metz, _ et de se mettre en devoir de l’bonorer en ceste action selon que sa ' dignité et ses merites le requierent, ainsy que je leur ay oy devant ordonné 1. Maintenant donc que mon dict cousin s’achemine en la dicte ville de Metz, je desire qu’il cognoisse en ceste occasion comme en toutes autres, que vous y aves la premiere et principale auctorité 2 pour mon service. N’ayés rien plus en allection que de luy faire rendre l’honneur, la reverence et l’obeissance qui sont deues aux fonctions du dict evesché et ui de 'endent de la di nité d’icelu, et de vous Cl P g y 17 employer soigneusement, en cequi S€1`(:l requis de llauctomté de votre pouvoir et charge, à tout ce que vous jugerés pouvoir servir à l’ad- « vancement des affaires de mon dict co11sin et à son contentement. ` M’en,1 eposant entierement sur vous, je prieray Dieu qu’il vous ayt, ‘ Cette lettre à 15 ville de Metz esté a- nant énéral au ouvernement de cette 8 8 8 lement datée du 3 juin ; nous n’en avons ville, qui était l'homme du duc, pour lui qu'une copie défectueuse. Du reste les substituer M. de Montigny, relevant direc- renseignements qu'elle fournit se retrou- tementyde S. M. Mais le duc d’Épernon vent tous dans cette lettre-ci et dans les demeurait gouverneur nominal, et le Roi, suivantes. qui ne cessait de le traiter avec les plus ` ’ Henri IV avait ôté au duc d'Epernon grands ménagements, avait soin de l'in- toute autorité personnelle à Metz lorsqu'il former toujours olliciellenient des primi- révoqua, en 1603, M. de Sobolle, lieute- pales mesures.