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LETTRES MISSIVES


Fombre que l’on pourroit prendre de ce que le dict Persico est Veni- tien. Par tant vous essayerés de surmonter ceste difliculté, et ferés pour cest effect tous les ollices que vous jugerés convenables a l'en- droict du dict cardinal ; et n’estant la presente pour aultre eflect, je prie Dieu, Mons" de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xf jour de novembre 16,09. `

HENRY.

sautanr. [1609.] —» 12 Novsmmm. Orig. autographe. — B. I. Fonds Béthune, M. 9079, fol. 129,. — Cop. Suppl. fr. Ms. l009-2. A MON COMPERE LE CONESTABLE DE FRANCE. Mon comperegle vous renvoie Spondilan pour vous dire_ que j’ay besoin de vostre service. C'est pourquoy je vous prie de me venir trouver au plus tost, assuré que vous serez le bien venu et veu de moy, qui vous aime autant que vous le sauriés rlesirer. Il vous dira ‘ au reste de mes nouvelles, et vous le crerés comme moy-mesme. - A Dieu, mon compere. Ce xq° novembre au soir, à Paris. ‘ i HENRY. 1609.- 13 Novmisar. — I". Orig. - Archives des Médicis, légation Française, liasse 3. Copie transmise par M. le ministre _ de France à Florence. A MON COUSIN LE GRAND DUC DE TOSCANE. Mon Cousin, La perte que j’ay faicte, en la mort de feu mon oncle I le grand duc vostre pere, qui soit en gloire, d’un vray et cordial amy, m’estant commune avec vous, aussy bien que le contentement que _j’ay receu de vostre heureuse assomption à l'estat qu’il vous a laissé et des graces desquelles Dieu commence à benir vostre mariage, j’ay choisy mon cousin le cardinal de Vicence pour aller accomplir de ma part avec vous les otlices qu’il vous declarera, en vous conlir-